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 Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]

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Milan J. Collinson
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+ ta tête : Tyler Hoechlin
+ où tu habites : dans un appartement du quartier populaire
+ statut : célibataire
+ ton job : informaticien
+ dans tes rêves : Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] Tumblr_mp5ihtay8n1sqw0ueo1_500 Ancien militaire reconverti dans l'informatique, Milan est né à Somnium Revoco et y a vécu jusqu'à ses 18 ans. Il est ensuite parti à Athènes durant environ 6 ans et est revenu dans sa ville natale il y a moins d'un an. Il a un petit frère dont il n'a jamais été très proche et vit aujourd'hui avec l'ex de ce dernier. Contre la pilule à rêve, il n'hésite pas à essayer d'en dégoûter son entourage.
Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] 3lCOylq Cause there's this tune I found that makes me think of you somehow and I play it on repeat until I fall asleep. (Do I wanna know i f this feeling flows both ways ?) Maybe I'm too busy being yours to fall for somebody new.

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MessageSujet: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptyJeu 27 Fév - 22:46

Meet me out, above the world.
Milan se força à taire sa culpabilité alors qu'il fermait la porte de l'immeuble dans lequel il vivait avec Ambrosia. Il lui avait avoué un peu à demi-mot qu'il avait un rencard ce soir et se sentait franchement mal de la laisser seule pendant qu'il allait s'amuser avec une autre femme, mais après tout ils étaient juste colocataires, rien de plus. A la rigueur, il pouvait admettre qu'il avait hésité avant d'accepter de sortir et que ce n'était pas à cause de la jeune femme de ce soir, mais plutôt à cause de la mère de sa nièce - bien qu'elle ne le sache pas, le brun était parfois rattrapé par ses sentiments et il ressentait le besoin d'être.. fidèle. Ce qui était stupide puisqu'ils n'étaient pas en couple, mais ils vivaient tellement naturellement ensemble que parfois il oubliait ce détail. C'est un de ses collègues, un du genre fêtard exubérant, qui avait décrété qu'il était temps que Milan sorte de sa bulle. Il lui avait présenté une jolie brune, une amie d'un ami, le seul truc qu'il devait savoir c'était qu'elle sortait d'une relation difficile et il devait donc "y aller mollo", selon les dires de son ami. Soit. Enfonçant ses mains dans les poches de son jean, Milan se mit en route en direction du bar dans lequel il avait rendez-vous, qui était assez près de l'immeuble pour qu'il n'ait pas besoin de sortir la voiture. A peine sorti il se demandait déjà comment Ambrosia s'en sortait, si elle arrivait à ne pas paniquer et surtout si elle arrêtait de se prendre pour la pire mère du monde. Il sortit son téléphone et vérifia qu'il n'y avait pas d'appel en absence - même si cela faisait littéralement une minute qu'il était parti - et fut rassuré de ne rien voir s'afficher. Peut-être que finalement, la soirée ne s'annonçait pas trop mal, si le feeling passait à merveille avec cette mystérieuse inconnue il arriverait peut-être à dépasser son attirance pour la mère de sa nièce.

Resserrant les pans de sa veste autour de lui pour se protéger de la légère brise, Milan arriva enfin devant le bar en question. Un instant, ses jambes refusèrent de le porter plus loin, comme si le simple fait d'ouvrir la porte allait changer radicalement sa vie. Il n'en était rien, forcément, après tout si le courant ne passait pas chacun rentrait chez soi et il reprenait sa vie, mais si ça passait ? Il se demandait sincèrement ce qu'il pouvait dire si une femme lui plaisait ; qu'il vivait avec l'ex de son frère, qu'il refusait catégoriquement de la laisser toute seule, ce n'était pas le genre de choses habituelles. Et surtout pas le genre de choses qui passait bien. Clairement le jeune homme ne voulait pas faire un choix et c'est pour cette raison qu'il balançait son poids d'une jambe sur l'autre, devant le bâtiment, toujours les yeux rivés sur cette foutue porte. Alors qu'il se préparait à se lancer, deux choses se passèrent : son téléphone se mit à vibrer alors qu'il sentait qu'on lui tapotait sur l'épaule. Tout en le sortant de sa poche, il se retourna pour faire face à ce qu'il déduisit être la jeune femme avec qui il était censé passer la soirée, vu l'air interrogatif qu'elle avait ce n'était pas pour lui demander une clope qu'elle l'avait interpellé. Un coup d'oeil rapide à l'identifiant de l'appelant acheva de le déstabiliser. Ambrosia. Pris de court, il laissa son intuition agir à sa place. "Deux secondes, excuse moi, coup de fil important." Tout en levant l'index comme pour mieux la faire patienter, il décrocha. Son rencard n'avait pas l'air enchantée d'être mise de côté, ce que Milan pouvait aisément comprendre, mais son sens des priorités n'était plus à refaire. "Ambrosia ? Tout va bien, tu t'en sors ?" Le téléphone collé à l'oreille, il attendait presque impatiemment de savoir la raison de cet appel. Mine de rien, si elle lui disait être débordée et avoir besoin de lui, il n'hésiterait pas une seconde à abandonner la belle brune qui se trouvait devant lui et peinait à cacher son agacement, à coup de soupir et roulement d'yeux.



- moriarten
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Ambrosia Masíh
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+ ta tête : phoebe tonkin
+ double compte : Cleo-Leen Gomery ( Ashley Benson )
+ où tu habites : en haut d'un immeuble du quartier populaire
+ statut : Célibataire qui doit s'occuper d'un gosse mais qui n'en est pas capable. Un peu trop attachée à son " colocataire ".
+ ton job : Serveuse au nightclub quand elle a le courage d'y aller.
+ dans tes rêves :
Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] 497425tumblrn0jsgyIvrV1qd7fc3o6250Je hais ta façon de me parler et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d’armée et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Je te hais quand tu me fais rire, davantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr

NI UN SEUL INSTANT
NI UNE SEULE MINUTE
N MEME DU TOUT


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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptyVen 28 Fév - 11:26



Milan + Ambrosia
 Non. Définitivement non. Assise dans son canapé, regardant sa fille gazouiller dans son berceau, Ambrosia se demanda comment elle pouvait empêcher Milan de passer sa soirée – et surtout sa nuit – avec cette fille. Elle ne la connaissait pas et n’en avait jamais entendu parler mais s’il avait prévu de sortir avec elle, c’est sans doute qu’elle avait quelque chose d’intéressant - que sans doute, Ambrosia n’avait pas. - « Il a pas le droit de nous laisser toutes les deux toutes seules hein ? » Sa fille lui répondit d’un sourire. Et Ambrosia ne put s’empêcher de lui répondre. Ça lui faisait du bien d’avoir l’impression d’être une bonne mère quelquefois, et même si c’était assez rare, c’est ce genre de petits instants qui l’aidaient à se lever chaque matin. Et puis il y avait tous ces autres moments où Evie se mettait à hurler et où sa mère était incapable de faire quoi que ce soit pour l’arrêter. Les cris lui tapaient sur le système, les larmes la rendaient folle. Et quand Milan n’était pas là, bien souvent, Ambrosia ne pouvait pas faire autrement que l’appeler au secours. C’est dans ce genre de moments qu’elle avait l’impression d’être la pire mère du monde, celle qui ne savait même pas comment réagir aux pleurs de sa fille, celle qui était incapable de lui chanter une berceuse pour l’endormir ou de lui parler d’une manière totalement gaga pour la faire rire : elle avait l’impression que tout ça, tout ce que faisait les mères modèles d’aujourd’hui, ce n’était tout simplement pas fait pour elle. Sans doute n’aurait – elle jamais dû être mère. Sans doute n’aurait – elle jamais du tomber enceinte. Saleté de pilule oubliée. Qui sait où elle serait aujourd’hui si elle n’avait jamais eu Evie ? Serait – elle toujours avec Enzo ? Cette pensée la rendit folle et elle se contenta de regarder une nouvelle fois sa fille pour se calmer. Pour une fois, elle ne pleurait pas.
« Ecoute moi bien, Toi et moi, on va faire un super plan pour faire revenir Milan, et t’as intérêt de pas le faire foirer.  » Ambrosia tourna son regard vers l’horloge. Dans moins d’une demi-heure si ses calculs étaient bons, sa fille allait hurler à la mort car la faim tiraillerait son ventre. Il ne lui restait plus qu’à attendre et appeler Milan au moment venu. Elle passerait juste une fois de plus à ses yeux pour une mauvaise mère mais de toute façon, il avait plus ou moins l’habitude de la voir galérer avec sa fille. Et il savait mieux s’y prendre qu’elle. Beaucoup mieux. Comme s’il était né pour ça. Alors qu’elle, au contraire, était née pour rester seule. Enchainer les histoires foireuses et surtout, par-dessus tout, ne jamais être mère. Quand sa fille commença à pleurer, à peine une vingtaine de minutes plus tard, Ambrosia lui adressa un sourire éclatant et attrapa son téléphone portable. « Ambrosia, tout va bien, tu t’en sors ? » Elle prit place à côté de sa fille, prenant bien soin de mettre le combiné assez prêt pour qu’il entende Evie hurler. Elle n’arrivait même pas à se sentir coupable de la supercherie qu’elle était en train de monter. Pour elle, pour une raison qu’elle essayait d’ignorer et de cacher au fond de son cœur, Milan devait être là, à ses côtés et aux côtés d’Evie. Pas avec cette femme qu’il ne connaissait même pas. « Je vais tuer Evie si tu débarques pas, j’en peux plus de ses cris. Je crois que tu lui manques.  » C’était à Ambrosia qu’il manquait déjà. A peine une heure qu’il était partie et pourtant, tout son corps avait envie de le revoir. C’était toujours la même chose quand il n’était pas là, elle sentait qu’il lui manquait quelque chose. Et pourtant elle ne voulait pas s’avouer qu’elle ressentait quelque chose pour lui, quelque chose de plus fort qu’un simple attachement, qu’une simple amitié. Elle avait conscience qu’il était l’homme le plus important de sa vie mais pas qu’elle pourrait être encore plus proche de lui. Peut-être parce que c’était le frère d’Enzo, peut-être parce qu’elle ne se sentait pas assez bien pour lui. Pas assez bien pour personne. Elle courut dans sa chambre pour enfiler une nuisette puis l’enleva et remit un débardeur et un short. Depuis quand commençait-elle à se préoccuper de son apparence ? Elle leva les yeux au ciel en se rendant compte que, de toute façon, Milan s’en fichait.
Quand elle entendit des pas dans le couloir Ambrosia s’assit sur le canapé, sa fille dans ses bras, un sourire penaud sur le visage quand il entra dans la pièce. « J’ai fait chauffé un biberon, je crois qu’elle a juste faim.. J’ai peut-être paniqué un peu trop rapidement .. » La petite dans les bras de sa mère continuait de pleurer en attendant sa nourriture puis tendit les bras vers Milan quand ses yeux se posèrent sur lui. Sans doute le prenait-elle pour son père. Sans doute aurait-il dû l’être. Tout aurait été tellement plus simple.

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Milan J. Collinson
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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptySam 1 Mar - 1:44

Meet me out, above the world.
Milan sentait le regard pesant de la jeune femme alors qu'il serrait le téléphone entre ses doigts, impatient de savoir ce qu'il se passait à deux rues d'ici. « Je vais tuer Evie si tu débarques pas, j’en peux plus de ses cris. Je crois que tu lui manques. » Il ne pouvait pas vraiment décrire le sentiment qui venait de le transpercer, un mélange d'inquiétude et de.. soulagement ? En tout cas, il était quasiment certain que son collègue allait l'étriper dès lundi pour avoir planté si rapidement toutes ses chances avec la jeune femme. Il devait détenir le record du rencard le plus court du monde, celui qui s'arrête avant même d'avoir commencé. « Bon, t'inquiète pas j'arrive, essaye de ne pas commettre de meurtre d'ici là ! » il ponctua sa phrase d'un léger rire avant de raccrocher et tourner son regard vers son rencard. « Euh, je suis vraiment, vraiment désolé, ma nièce fait des misères à ma coloc', il faut que j'y aille avant qu'elle ne finisse à l'asile. » Cela devait lui sembler confus cette histoire de nièce et de coloc mais elle comprit néanmoins l'essentiel : il la plantait pour de bon. Elle soupira d'un air las : « Te fais pas de mal, j'ai bien vu ton sourire quand t'étais au téléphone avec ta... coloc. Je sais pas ce que tu fous ici, ce que tu me racontes, mais ouvre les yeux. » Milan ouvrit la bouche, cherchant ses mots mais rien ne lui vient. L'idée d'être - pertinemment - analysé par une inconnue était franchement frustrante. Sans lui laisser le temps de répondre, elle s'approcha, déposa une bise sur sa joue avant de s'éloigner de nouveau. « Si jamais ça se termine avec elle, je pourrais peut-être te donner une seconde chance.. » Qu'on le brûle pour le cliché, mais les nanas étaient vraiment un mystère. Il n'eut de toute manière pas le temps de protester puisqu'elle avait tourné les talons et était partie dans la direction opposée. Le grec se demanda un instant si elle n'avait pas raison, s'il ne se voilait pas la face, mais en même temps.. il était le frère du père de sa fille, à partir de là cela semblait compliqué. Puis il n'était même pas sûr de ce qu'il pensait réellement, c'était tellement le bordel comme situation qu'il ne pouvait pas penser correctement. Secouant la tête, il remit son téléphone dans sa poche et reprit la direction de l'immeuble qu'il avait quitté à peine vingt minutes plus tôt.

Ironiquement, la chose la plus intelligente qu'il ait fait de sa vie était de s'être installé chez Ambrosia il y a de cela un peu moins d'un an. C'était aussi la chose la plus stupide qu'il ait fait, étant donné qu'il était allégrement en train de perdre le contrôle de ses sentiments, s'attachant plus que de raisonnable à ce bout de femme et sa fille. Poussant la porte de l'appartement, son regard se posa sur la mère et la fille installées presque paisiblement sur le canapé, si l'on excluait les pleurs d'Evie. Il ne put réprimer un sourire alors qu'Ambrosia affichait un air presque gêné. « J’ai fait chauffé un biberon, je crois qu’elle a juste faim.. J’ai peut-être paniqué un peu trop rapidement .. » Il traversa la pièce en observant l'horloge qui confirmait l'hypothèse de la faim. « C'est pas grave, de toute façon je vais pas faire demi-tour elle a probablement déjà raconté à toutes ses amies qui était l'immonde salaud qui l'a abandonnée devant le bar ! » Il rit légèrement, il était difficile de croire qu'il était particulièrement abattu d'avoir loupé une occasion de rencontrer une nouvelle femme - et probablement s'envoyer en l'air si la soirée se déroulait bien -. Alors qu'il s'était approché, Evie avait tendu les bras dans sa direction et il l'avait prise après avoir interrogé du regard Ambrosia. Tout en l'emmenant vers le biberon désormais chaud, il fit mine de lui parler sur le ton de la confidence, les grands yeux déjà curieux de la gamine le fixant avec intérêt. « Allez, admets le, c'était un piège hein la crevette ? Tout ça car tu sais que tu es la seule femme de ma vie ! » Il testa la température du lait contre le dos de sa main libre - il ne savait même pas d'où il tenait de tels réflexes - et retourna vers le canapé pour la nourrir. Une fois installé, Evie semblant minuscule au creux de ses grands bras, il tourna la tête vers la jeune mère. « Tu sais, tu t'en sors pas si mal. C'est pas une tranche d'âge facile, attends qu'elle commence à marcher tu vas voir comment on va galérer ! » Son sourire se crispa quand il réalisa qu'il venait purement et simplement d'avouer qu'il pensait être toujours là lors des premiers pas de la petite. S'il était honnête, il resterait là le plus longtemps possible évidemment, auprès des deux femmes les plus importantes de sa vie. Mais combien de temps avant qu'Ambrosia ne se lasse de sa présence imprévue ? Il retourna son regard vers Evie. Clairement il aurait préféré qu'elle soit sa fille plutôt que sa nièce, mais le hasard fallait plutôt mal les choses. Il avait fallu qu'elle tombe sous le charme de son salaud de petit frère.



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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptySam 1 Mar - 11:52



Milan + Ambrosia
« Bon, t'inquiète pas j'arrive, essaye de ne pas commettre de meurtre d'ici là ! » Un sourire se dessina sur les lèvres d’Ambrosia quand elle raccrocha. Elle savait qu’il allait venir. Elle savait qu’elle comptait plus que cette femme qu’il connaissait à peine. Mais peut être qu’elle avait eu besoin d’une preuve et elle venait de l’avoir. Elle leva les yeux au ciel d’un air amusé en passant à cette pauvre fille qui devait être en train de voir toutes ses chances d’une belle soirée s’envoler. Elle qui avait sans doute voulu profiter du corps de Milan pour une nuit – ou plus ? -, c’était raté. Et Ambrosia n’était pas peu fière d’elle. Après tout, même si son geste pouvait paraitre égoïste, elle avait juste envie de ne pas laisser  Milan lui échapper. Mais lui échapper de quoi ? Elle ne savait même pas de quoi elle avait envie avec lui et pourtant elle l’empêchait de vivre quelque chose avec une autre femme. Tout ça n’était pas très clair et Ambrosia elle-même ne se comprenait pas toujours. Ou alors elle essayait simplement de faire l’autruche, d’ignorer les sentiments qui grandissaient en elle. Aimer le frère du père d’Evie, ça ressemblait presque à un amour interdit. C’était presque comme s’ils n’avaient pas le droit tous les deux de tomber amoureux. Comme s’il y aurait toujours l’âme d’Enzo entre eux deux.

Les larmes de sa fille la ramenèrent à la réalité. Qu’est ce qui lui prenait d’avoir ce genre de pensées ? L’amour, c’en était fini pour elle. C’est ce qu’elle s’était dit quand Enzo l’avait quitté. Elle avait vécu deux merveilleuses années avec lui, sans doute se disait-elle les meilleures de sa vie. Mais il était parti, il avait brisé ce rêve éveillé et il n’avait même pas pris la peine de s’en excuser. « C’est bon il revient, arrête de pleurnicher. » Posant sa fille dans son berceau installé au milieu du salon, elle se leva pour aller faire chauffer un biberon de lait. Elle se souvenait qu’on lui avait souvent dit qu’il valait mieux allaiterais Ambrosia n’avait jamais eu envie que sa fille lui détruise les seins. Et puis elle n’était sans doute pas assez présente, pas assez mère poule pour être prête à la nourrir à n’importe quel moment et dans n’importe quel endroit. Les femmes qui sortaient un de leur sein en pleine rue pour nourrir leur enfant, elle ne les comprenait pas. Et d’un autre côté, elle les enviait. Elles arrivaient à tout avec leur enfant, elles. Ce qui n’était pas son cas. Elle se rassit ensuite, reprit sa fille dans ses bras pour essayer de la calmer sans trop de succès. De toute façon quand elle avait faim même Milan n’arrivait pas toujours à faire sécher ses larmes, alors à quoi bon essayer pour Ambrosia ?
Puis il rentra dans l’appartement. Et directement Ambrosia sentit que sa fille allait mieux. C’était étrange. Il était de la famille pour elle. Bientôt, peut être qu’elle l’appellerait papa. En tout cas, elle l’aimerait comme tel. Et comment pouvoir lui expliquer que ce n’était pas lui mais son frère ? Comment lui dire que cet homme qui prenait soin d’elle, qui la nourrissait, qui se levait parfois en pleine nuit pour la calmer n’était pas son père ? Et n’était même pas, en plus de ça, amoureux de sa mère ? La situation était bien trop compliquée pour une petite fille. Bien trop compliqué pour tout le monde. « J’espère que je ne t’ai rien fait manquer de trop intéressant ! » Elle prenait un air presque triste, comme si elle s’en voulait. Alors qu’au fond, c’était tout le contraire. Elle espérait justement de lui avoir fait manqué une soirée qui l’aurait peut-être éloignée d’elle. Après tout, cette femme était peut-être géniale, peut-être qu’elle aurait été un des grands amours de sa vie. Et ça, Ambrosia ne le voulait pas. De toute façon, comment une femme pouvait-elle accepter que l’homme avec qui elle sort habite avec une autre femme et sa fille ? Sans doute que personne ne comprendrait. D’ailleurs, les potes de Milan devaient parfois se demander ce qu’il foutait là, à rester bloquer avec un enfant de six mois. Ce n’était pas logique, même pour lui. . « Enfin, je suis certaine que si tu y retournais en lui faisant les yeux doux elle tomberait à tes pieds. Quelle femme résisterait ? » Si elle avouait à demi-mots qu’elle non plus ne résisterait pas s’il se mettait un jour à la draguer elle savait que, de toute façon, ça n’arriverait jamais.

 « Allez, admets le, c'était un piège hein la crevette ? Tout ça car tu sais que tu es la seule femme de ma vie ! » Ambrosia le suivit des yeux lorsqu’il partit, Evie dans les bras, vers le cuisine pour attraper le biberon. Il lui parlait comme s’il l’avait toujours connu. Comme s’il avait suivi ses tous premiers jours, ses tous premiers regards. Enfin ce n’était pas «  comme si », il avait vraiment été là pour tout ça. Mais il est vrai qu’Ambrosia avait parfois du mal à se rendre compte qu’il avait été là depuis le début ; comme son père aurait dû l’être. D’un autre côté, si Enzo ne l’avait pas laissé, elle n’aurait jamais rencontré Milan. Mais est-ce qu’elle pouvait vraiment se réjouir d’avoir perdu le premier amour de sa vie ? . « La seule ? » Lança  t-elle en direction de Milan, avec presque une moue boudeuse. Elle n’avait pas envie que sa fille soit la seule femme de sa vie. Mais elle imaginait mal Milan lui dire qu’Ambrosia aussi l’était. Quoi que. C’était bien le genre de confidences qu’ils pouvaient se faire parfois, sans vraiment savoir ce que cela pouvait cacher, sans vraiment réfléchir aux sentiments qu’ils avaient l’un envers l’autre. Enfin Ambrosia ne croyait pas une seconde que Milan pouvait ressentir quelque chose pour elle. D’ailleurs, la soirée qu’il avait prévu avec une autre femme ce soir le prouvait bien. « Tu sais, tu t'en sors pas si mal. C'est pas une tranche d'âge facile, attends qu'elle commence à marcher tu vas voir comment on va galérer ! » Elle rit légèrement en imaginant sa fille marcher dans tous les sens et mettre sens dessus dessous l’appartement. Puis elle remarqua le sourire figé de Milan. Elle commençait à le connaitre plutôt bien depuis tous ces mois de collocation et de partages. Ce qu’elle ne comprenait pas c’est pourquoi il restait ici, avec elles. Pourquoi il prenait tant soin d’elles. Pourquoi il prenait tant à cœur leur petite «  famille ». Il était tout pour elle, mais étais-ce aussi le cas inversement ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus. Depuis qu’il était arrivé ce matin-là, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait le droit à tout ça. Elle n’avait jamais eu de famille et aujourd’hui c’est comme si on lui en offrait une. Malheureusement sans qu’elle le soit vraiment. «  Tu sais parfois, j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé une famille.  » Elle sourit légèrement. Elle qui avait balancé de familles d’accueil en famille d’accueil quand elle était jeune, c’était le genre de constatation qui ne pouvait lui faire que du bien.  Avec Enzo aussi elle avait eu l’impression d’avoir quelqu’un qui comptait vraiment pour elle, qui serait toujours là, mais ça n’avait pas été le cas. Et elle avait la peur amère que cela se reproduise. «  Et puis je réalise que tu peux te lasser de nous à n’importe quel moment … Comme tout le monde s’est toujours lassé de moi.  » Elle ne faisait pas juste référence à Enzo. Il n’y avait pas que lui. Car finalement, lui avait une vraie «  raison » de la laisser tomber. Mais toutes ces familles qui n’en avaient plus voulu car elle était trop « difficile » à élever. Même quand elle commençait à se sentir bien quelque part, elle se voyait toujours rejeter.

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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptySam 1 Mar - 23:09

Meet me out, above the world.
Les paroles de la jeune femme du bar lui résonnaient encore à l'esprit. C'était réellement si évident ? Ouvre les yeux, arrête de te mentir, vous vivrez heureux pour toujours. Mine de rien, Milan n'avait jamais eu beaucoup de chance en amour, on lui reprochait d'être trop attentionné, on lui demandait d'être un homme mais il ne comprenait pas. Être un homme ça devait signifier "être un bâtard" pour la majorité des gens. Mais ce n'était pas dans sa nature, les aventures d'une nuit l'ennuyaient car ce n'était pas ce qu'il recherchait. Ce qu'il voulait c'était une famille qu'il ait lui-même choisi, et pour le coup les Masih's ladies étaient parfaites, on aurait pu croire qu'en débarquant sans les connaître il aurait eu une mauvaise surprise mais c'était tout l'inverse. Il se sentait étonnamment à sa place ici. « J’espère que je ne t’ai rien fait manquer de trop intéressant ! » Peut-être qu'il venait de manquer la femme de sa vie, s'il arrivait à se persuader qu'elle n'était pas déjà dans cette pièce. Le problème était que malgré sa dernière douloureuse expérience sentimentale, il n'arrivait pas à être dégoûté pour de bon de l'amour, de la romance, de toutes ces choses qui paraissaient has been à leur époque. Il s'y accrochait et il y croyait, et en bonus il pensait sincèrement qu'il aurait pu avoir sa chance si Enzo n'était pas déjà passé par là. « Boarf, rien qui m'empêchait de revenir ici. » Pas grand chose n'avait le mérite de l'empêcher de revenir à l'appartement de toute manière. Il n'hésitait pas à s'arranger de temps en temps avec son patron pour travailler à domicile, après tout la seule chose dont il avait besoin était de son PC portable alors quitter les locaux n'était pas dramatique. « Enfin, je suis certaine que si tu y retournais en lui faisant les yeux doux elle tomberait à tes pieds. Quelle femme résisterait ? » Milan baissa légèrement la tête, assez pour cacher un sourire en coin. Il leva néanmoins les yeux vers Ambrosia, il se doutait qu'elle ne s'incluait pas dans la masse mais le compliment le touchait tout de même venant d'elle. « Vraiment ? Il y en a bien quelques unes que je ne fais pas craquer, pourtant, ça serait trop simple sinon ! » Quelques unes, au hasard celle qui lui faisait face. Pas de bol, c'était la seule qu'il voulait.

Bien entendu, Evie ne lui avait pas avoué que c'était ou non un piège. Il aurait eu bonne mine si elle avait sorti une réponse intelligible. Ambrosia elle ne se retint pas de commenter, ce qui lui arracha un nouveau sourire. « La seule ? » Le grec reporta son regard sur Evie, faisant mine de réfléchir. « Mmh, je sais pas, tu crois que je pourrais faire un peu de place à ta mère ? » Sans surprise, toujours pas de réponse. Les pleurs s'étaient néanmoins un peu calmés, très probablement car elle voyait que son biberon était prêt à être donné mais Milan décida d'interpréter ça autrement. Il se tourna vers Ambrosia tout en commençant à nourrir la petite. « Ta fille a pas l'air contre ! » Restait plus qu'à convaincre la mère, ce qui n'était pas chose aisée. Après tout, Evie les avait toujours vus ensemble, il allait être compliqué de devoir lui expliquer qu'il n'était pas son père mais son oncle, qui en passant était clairement trop attaché à l'ex de son frère, en tout cas Milan n'avait pas vraiment envie de penser à ça maintenant. Manquait plus qu'Enzo revienne à Somnium Revoco et là le bordel était complet - et ses chances de finir avec Ambrosia réduites à zéro -. Pourtant il était bien là, assis aux côtés des deux Masih, honnêtement ça le briserait de perdre ce petit bout de bonheur. Car même si ça n'était pas parfait, même s'il savait qu'Ambrosia trouvait son bonheur dans d'autres lits que le sien, en bout de course il était quand même celui qui partageait la plupart de ses journées. «  Tu sais parfois, j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé une famille. » L'informaticien partageait cette impression, alors qu'il avait grandit avec un frère avec qui le nombre de points communs était proche de zéro. Forcément, le passé et l'enfance d'Ambrosia était encore moins rose, mais en soit il pouvait tout de même comprendre ce principe d'avoir une famille. Il mourrait d'envie de lui dire, qu'ils pouvaient être une famille, qu'il attendait juste son signal pour endosser le rôle du petit ami, ou quoi que ce soit qui l'empêcherait d'aller oublier Enzo avec des inconnus. Quoi que ce soit qui la rendrait un peu plus "à lui", en fait. «  Et puis je réalise que tu peux te lasser de nous à n’importe quel moment … Comme tout le monde s’est toujours lassé de moi. » Heureusement que c'était Evie qui était entre ses mains, car si ça avait été une tasse ou quoi que ce soit d'autre cela lui aurait sûrement échappé. Il se contenta de tourner la tête un peu trop vite vers Ambrosia, manquant de se dévisser les cervicales. « Une chance que je ne sois pas "tout le monde" alors. » Plaisanter était le meilleur moyen de dédramatiser, il semblait. Mais la jeune femme avait besoin d'être rassurée, alors il reprit son sérieux. « Jusqu'à maintenant je ne me suis pas lassé une seule seconde, il n'y a pas de raison que ça change. » C'est pas comme s'il vivait avec une femme qui, en plus d'être charmante, avait un caractère à faire fondre le plus solide des cailloux. Ou bien elle avait juste cet effet sur Milan - il le souhaitait -, il n'en savait trop rien. « C'est peut-être toi qui te lassera avant moi tu sais, quand tu auras retrouvé un mec qui te plaira vraiment. » Cela lui écorchait la gorge de l'admettre, mais il n'était pas à exclure qu'un jour Ambrosia finisse par attacher à quelqu'un, pour de bon. En même temps, pour les deux cela serait compliqué de trouver quelqu'un, comment expliquer qu'elle avait pour colocataire le frère de son ex, qui s'occupait de sa fille comme s'il était la sienne ? Non pas que ça le dérange de faire involontairement obstacle à sa vie sentimentale, mais tout de même. Le jeune homme posa son regard sur Evie, qui avait quasiment fini de manger, et lui annonça : « Et il aura intérêt à bien s'occuper de toi, sinon je reprends sa place ! » La place de père de substitution, bien entendu, puisqu'il n'avait pas encore le privilège d'occuper n'importe quoi d'autre. En fait, il ne se rendait même plus compte du nombre de fois où il parlait à Evie. Lorsqu'il était tout seul avec elle, il ne restait jamais longtemps silencieux, cette môme savait un nombre incalculable de choses et c'était une chance qu'à cet âge elle n'ait pas à proprement parler de mémoire car elle pourrait le mettre très mal à l'aise. Il reposa le biberon sur la table basse et se laissa glisser légèrement dans le fond du canapé pour que sa nièce soit calée plus confortablement entre ses bras. « Pas de signes de lassitude pour le moment, ça va ? » Taisant la note d'espoir qui s'était glissée dans sa voix, il attendit quelques secondes avant de regarder sa colocataire, un sourire en coin aux lèvres alors qu'il attendait une réponse - positive -.



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+ statut : Célibataire qui doit s'occuper d'un gosse mais qui n'en est pas capable. Un peu trop attachée à son " colocataire ".
+ ton job : Serveuse au nightclub quand elle a le courage d'y aller.
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Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] 497425tumblrn0jsgyIvrV1qd7fc3o6250Je hais ta façon de me parler et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d’armée et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Je te hais quand tu me fais rire, davantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr

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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptyDim 2 Mar - 11:13



Milan + Ambrosia
Ambrosia n’avait pas la moindre idée de ce que cette femme avait pu dire à Milan. Après tout, elle était bloquée dans l’idée qu’il ne ressentait rien pour elle, qu’il était là juste pour s’occuper de sa fille, pour essayer de rattraper les erreurs de son petit frère, comme s’il s’en sentait coupable. Oui, depuis son arrivée, Ambrosia ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il était là pour ça. D’ailleurs, ça avait été la première explication qu’il lui avait donné ; il ne pouvait pas laisser une femme que son frère avait abandonné seule. Mais jamais elle n’aurait cru qu’il serait encore là environ huit mois plus tard. Au départ, elle avait pensé que c’était une lubie qui lui passerait quand il découvrirait à quel point Ambrosia était devenue une femme froide et inintéressante. Mais finalement,  elle avait très vite compris qu’elle avait besoin de lui et son caractère avec lui avait évolué. Elle n’avait pas envie qu’il la fui. Elle avait envie qu’il reste. Et pour ça, autant être un minimum agréable non ? « Boarf, rien qui m'empêchait de revenir ici. » Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Peut-être que cette femme qu’il avait dû voir seulement quelques minutes ne lui avait pas plu finalement ? En fait, Ambrosia ne connaissait pas vraiment les gouts de son colocataire, jamais ils n’avaient parlé de ça sérieusement ; ce n’était pas leur sujet favori. Quoi qu’Ambrosia aurait bien aimé en savoir plus maintenant qu’elle y réfléchissait. De son côté, on lui avait souvent demandé pourquoi elle n’était pas réellement avec Milan, pourquoi elle ne tentait pas sa chance. Et elle répondait toujours qu’elle ne l’intéressait pas. Et qu’elle non plus, d’ailleurs, n’était pas intéressé par l’amour. Se voilait-elle un peu trop la face ? Voilà une question qu’elle se posait énormément ces derniers temps. « Vraiment ? Il y en a bien  quelques unes que je ne fais pas craquer, pourtant, ça serait trop simple sinon ! » Ambrosia baissa les yeux vers sa fille, faisant mine de se foutre de ce qu’il venait de dire. Il y avaient donc des filles qui l’intéressaient ? Pas une seule seconde en entendant cette phrase elle ne pouvait penser que c’était elle. Au contraire, elle se disait qu’il avait en vue des demoiselles et qu’il n’allait pas tarder à aller avec l’une d’elles. Il fallait qu’elle se calme. C’était idiot. Qu’en avait-elle à faire, de toute façon ? « Arrête de faire ton modeste ! Tu ne saurais même pas m’en citer une.  » Elle releva les yeux vers lui. Elle espérait justement qu’il la cite, juste pour savoir qui était son ennemie potentielle. Ambrosia pouvait être une vraie garce quand elle le voulait, autant qu’on ne s’approche pas de SON Milan. Et voilà qu’elle recommençait à se l’approprier. Elle se rendait compte que c’était le bordel dans sa tête. Un grand fouillis entre les moments où elle était certaine de l’aimer et les moments où elle ne voulait pas croire à l’amour, aux sentiments et à toute cette souffrance qui risquait de lui tomber dessus si elle continuait à s’accrocher dangereusement comme ça.

« Mmh, je sais pas, tu crois que je pourrais faire un peu de place à ta mère ? »  Ambrosia sourit légèrement. Elle et Milan avaient vraiment un soucis avec ça, ils n’arrêtaient pas tous les deux de parler avec Evie. Elle n’avait que six mois mais commençait justement à bien se faire comprendre, et bien comprendre les autres. Elle faisait des sourires, tendait les bras, ripostait quand quelqu’un osait lui prendre un jouet des mains. Elle commençait aussi à se tenir assise seule mais il valait mieux rester derrière elle, histoire qu’elle ne tombe pas par surprise. Ambrosia qui passait une grande partie de son temps avec elle pouvait voir ses progrès jours après jours, et même si elle se disait que ce n’était pas grâce à elle, elle voyait que sa fille grandissait bien. C’est quand elle était seule avec elle et que la petite se mettait à pleurer que la mère se sentait impuissante. Elle avait l’impression de ne pas avoir créé un lien assez fort. L’impression de ne pas savoir le créer car elle-même n’avait jamais eu de parents. « Ta fille a pas l’air contre ! » Peut être que la petite, elle aussi, avant envie de voir sa mère encore plus proche de l’homme qu’elle prenait pour son père ? Dans quelques mois elle commencerait à parler. Dans quelques années elle posera des questions. Ambrosia avait peur de tout ça. Elle ne savait pas encore ce qu’elle lui dirait. Elle n’arrivait pas à y réfléchir. Elle avait l’intime conviction qu’un jour, Enzo reviendrait. Elle se l’était dit à la seconde même où il avait quitté l’appartement mais maintenant pour revenir, il était un peu tard. Il avait raté la naissance de sa fille. Raté les premières nuits de sa fille. Il avait tout raté. Et ça, jamais elle ne lui pardonnerait. « Elle est juste intéressée par son biberon, à croire qu’on la nourrit pas assez ! » En tout cas, heureusement que Milan était là pour ramener de l’argent à la maison. Ambrosia avait réussi à trouver il y a peu un petit boulot de serveuse au nightclub mais ça ne lui plaisait guère, et finalement, elle n’y allait pas très souvent. Le patron ne lui disait rien, à croire qu’il savait qu’elle avait quelques soucis chez elle.  Ou alors avait-elle couché avec lui, un soir, pour qu’il la laisse tranquille ? Parfois, elle ne savait même plus ce qu’elle faisait. Mais c’était bien un truc dont elle était capable, surtout ces derniers temps. C’était toujours la même chose quand elle sortait. Elle buvait et puis elle finissait dans le lit d’un homme qui ne se souviendrait sans doute plus de son prénom le lendemain. Elle s’en fichait. Au moins, elle avait parfois l’impression de retrouver un peu d’amour grâce à ses hommes, même s’ils ne voulaient que son corps, même si ce n’était que du sexe, rien de plus. Enzo était son premier amour, sa première fois. Comment faire pour oublier tout ça ?

« Une chance que je ne sois pas «  tout le monde » alors. Jusqu'à maintenant je ne me suis pas lassé une seule seconde, il n'y a pas de raison que ça change. » A la façon dont Milan avait tourné la tête, Ambrosia se surprit de penser qu’elle aurait peut-être dû se taire. Elle avait l’impression de passer pour la fille fragile qui avait peur qu’on l’abandonne. Enfin oui, c’est ce qu’elle était. Mais depuis quand le montrait-elle ? Si Milan la voyait avec d’autres, il ne la reconnaitrait pas. Elle pouvait être si froide, si solitaire. Elle pouvait vous détester juste parce que vous l’avez dérangé lors d’un de ses moments de solitude. Et puis il y avait Milan qui ne la dérangeait jamais, qui pouvait venir lui parler à n’importe quel moment sans que cela ne l’énerve. Il avait ce quelque chose en plus. Ou ce quelque chose d’agaçant en moins ? Il était tellement gentil, protecteur, attentionné. Elle avait parfois l’impression qu’il était l’opposé de son frère. « C'est peut-être toi qui te lassera avant moi tu sais, quand tu auras retrouvé un mec qui te plaira vraiment. […]Et il aura intérêt à bien s'occuper de toi, sinon je reprends sa place ! » Elle n’avait même pas pris le temps de répondre à sa première réplique. Elle n’avait pas envie de jouer à la fille en détresse. Elle n’avait pas envie de lui citer toutes les choses qui pouvaient lui donner envie de partir. Et pourtant, il y en avait. Et pas qu’une seule. Déjà, il pouvait très bien un jour en avoir assez de s’occuper d’une petite fille qui n’était même pas de lui. Il pourrait avoir envie d’une vraie famille, de la sienne. Elle savait au fond d’elle que cette situation n’était pas durable. Qu’un jour ou l’autre, il faudrait que ça change. « Je l’ai peut-être déjà trouvé. » Non, bien sur que non, elle n’était pas prête à lui dire que c’était lui. Le regard dans le vide, regardant la tété – éteinte- en face d’eux, elle avait quelque part envie qu’il croit qu’elle avait peut-être trouvé quelqu’un. Comme ça, si jamais il voulait partir, il le ferait sans remord, en sachant qu’elle n’était pas seule. Mais dans la réalité, c’était lui qui lui plaisait vraiment. Le seul. Elle aurait aimé le rencontrer plus tôt, bien plus tôt. Elle aurait aimé tomber enceinte de lui, pas de l’autre. Idiote qu’elle avait été. « Et tu auras toujours ta place ici. Elle t’aime trop ma fille, tu n’oserais quand même pas la laisser ? » Elle releva la tête vers Milan, sortant de ses pensées, et lui adressa un grand sourire en regardant sa petite fille finir son biberon. Elle risquait bientôt de s’endormir. Elle était toujours comme ça après avoir mangé, elle avait envie d’aller se coucher. Quand elle était fatiguée, elle avait ce petit tic de toucher ses oreilles, comme si cela lui permettait de s’apaiser. « Pas de signes de lassitude pour le moment, ça va ? » Ambrosia sourit en levant les yeux au ciel. « J'ai l'air de me lasser de toi ? Par contre je peux te retourner la question, t'as quand meme voulu t'enfuir ce soir. » Elle lui répondit presque du tac au tac. Elle venait de l’appeler au secours pour qu’il revienne mais elle était lassée de lui ? L’histoire ne se tenait pas vraiment. Quoi qu’il croyait sans doute toujours qu’elle l’avait appelé uniquement pour s’occuper de sa fille. « Tu sais tout à l’heure, j’étais contente qu’Evie se mette à hurler. J’suis sûre qu’elle a fait exprès pour que tu reviennes. Et moi, j’ai peut être fait exprès de t’appeler .. Peut-être. » Elle rit légèrement, passant une main dans ses cheveux pour les remettre en place. Elle n’avait pas envie d’avouer que tout ça n’était qu’un coup monté. Mais elle n’avait pas non plus envie qu’il pense qu’elle l’avait appelé juste pour Evie. C’était bien plus que ça. Et puis, la petite allait bientôt aller dormir et ils ne seront plus que tous les deux. Et elle préférait ça plutôt que passer une soirée seule. Ou plutôt que lui passe une soirée avec une autre femme, surtout.

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Milan J. Collinson
Milan J. Collinson
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+ ton job : informaticien
+ dans tes rêves : Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] Tumblr_mp5ihtay8n1sqw0ueo1_500 Ancien militaire reconverti dans l'informatique, Milan est né à Somnium Revoco et y a vécu jusqu'à ses 18 ans. Il est ensuite parti à Athènes durant environ 6 ans et est revenu dans sa ville natale il y a moins d'un an. Il a un petit frère dont il n'a jamais été très proche et vit aujourd'hui avec l'ex de ce dernier. Contre la pilule à rêve, il n'hésite pas à essayer d'en dégoûter son entourage.
Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] 3lCOylq Cause there's this tune I found that makes me think of you somehow and I play it on repeat until I fall asleep. (Do I wanna know i f this feeling flows both ways ?) Maybe I'm too busy being yours to fall for somebody new.

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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptyJeu 6 Mar - 20:02

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Les rares fois où les paroles des autres arrivait à convaincre Milan qu'il était sûrement en train de foncer droit dans le mur, il lui suffisait de poser les yeux sur Evie ou Ambrosia pour que chaque doute devienne certitude : il était fait pour être ici, que cela plaise ou non. Parfois il se demandait si prendre une de ces pilules à rêves ne lui faciliterait pas la vie : il lui suffirait de s'imaginer comme un père plutôt qu'on oncle, comme un amant plutôt qu'un ami, et il serait comblé. Mais il n'aimait pas la facilité et surtout il n'aimait pas les pilules, il tenait trop à Daniel pour l'abandonner dans leur lutte conjointe comme cette foutue drogue, il voyait trop de personnes tomber dans le piège pour se permettre d'être faible à son tour. Ce n'était pas faute d'essayer de réprimer ses sentiments naissants - mais déjà bien ancrés -, il avait voulu tant bien que mal sortir, voir d'autres femmes, trouver quelqu'un, mais ce n'était pas elles qu'il voulait. Et le grec était borné. Cela lui arrivait de tenter des approches, mais c'était tellement subtil qu'il ne savait même pas si Ambrosia s'en rendait compte. Probablement pas. L'idée qu'elle y soit complètement indifférente était franchement dure à accepter alors il avait tendance à prendre chaque sourire , chaque mot comme un indice. C'était tout à fait ça, Milan enquêtait pour savoir s'il se faisait des idées ou s'il y avait bien quelque chose de plus entre eux, et jusqu'à maintenant il avait été un très mauvais détective puisqu'il était encore et toujours au point zéro. « Arrête de faire ton modeste ! Tu ne saurais même pas m’en citer une. » Indice ? Interprétation foireuse ? Lui dire "toi", maintenant, sans aucun détour lui permettrait très sûrement d'être fixé. Soit elle lui riait au nez, soit.. Il avait repassé le scénario déjà des dizaines de fois, imaginant ce qu'il se passerait si la jeune femme finissait par tomber pour lui. Il avait imaginé dans tous les cas de figure des réponses pertinentes, pleine d'esprit et un peu drôles, tout en restant séduisantes. Il n'avait pas prévu de plisser légèrement les yeux, sourcils froncés, d'ouvrir la bouche puis de la refermer, pris de court : « Ça fait presque un an qu'on vit ensemble et je t'ai jamais vue tomber comme une mouche devant mon charme fou. » La comparaison avec la mouche était une délicate attention, pour sûr. « Et puis les seules fois où tu as dormi avec moi, c'est quand tu t'endormais sur le canapé devant Star Wars en plus. » Le souvenir lui arracha un sourire aussi amusé qu'attendri, alors qu'il croisait mentalement les doigts pour qu'Ambrosia n'insiste pas trop sur ce qu'il venait de dire. Après tout il venait juste d'admettre qu'il avait remarqué qu'il ne devait pas particulièrement lui plaire.

De temps en temps, Milan essayait d'imaginer son frère à sa place, s'occupant d'Evie, lui parlant comme si elle comprenait absolument tout ce qu'ils disaient, faire passer la famille avant les sorties. Puis il se souvenait qu'Enzo était un lâche, mais honnêtement il ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, s'il n'avait pas fuit, s'il n'avait pas jugé utile d'en informer son grand frère, Milan n'aurait jamais su l'existence d'Ambrosia. Il serait très sûrement resté à Athènes encore des années, profitant de sa pension d'ancien militaire pour trouver un travail tranquille, peut-être même qu'il aurait trouvé une femme à son goût et qu'ils auraient fondé une famille comme il en a toujours rêvé. Mine de rien, il vieillissait et ce n'était pas à trente ans qu'il faudrait penser à se stabiliser, hors de question d'être un de ces "vieux papas" qui étaient à la retraite alors que leur enfant entrait au lycée. Pourtant il était pas si mal à Somnium Revoco, avec sa presque femme et sa presque fille. « Elle est juste intéressée par son biberon, à croire qu’on la nourrit pas assez ! » Milan observa d'un air désolé Evie, comme si pour le coup il ne pouvait pas la défendre. Ce n'était pas faux, il se demandait où pouvait bien passer tout le lait qu'elle buvait, ils avaient en plus de cela perdu un nombre incalculable de biberons. « Et dire que dans 15 ans elle sera juste intéressée par les garçons. Elle aura un succès fou en tout cas, elle a de qui tenir ! » Clairement quand il parlait de succès il ne pensait pas à son frère, c'était plutôt le charme d'Ambrosia qui lui était venu à l'esprit. Il pencha légèrement la tête sur le côté et posa son regard sur sa colocataire, sans même retenir un sourire en coin, tout content de son compliment masqué. Le grec savait très bien que si, par chance, il finissait par rester ici pour une période indéterminée, il prendrait le rôle de papa de substitution très à cœur et serait très sûrement un chieur avec les copains d'Evie. Hors de question qu'elle tombe sur un mec comme Enzo, qui la jettera à partir du moment où cela deviendrait trop sérieux ! S'il devait les chasser de l'appartement, il le ferait sans problèmes. Son côté protecteur n'était un secret pour personne. Puis, si l'informaticien continuait sa carrière dans la même lancée, il pourrait facilement concilier travail et famille, ce qui était clairement impossible avec son précédent métier de l'armée. Son ex lui avait bien fait comprendre que ce n'était pas compatible, après tout.

Se massant la nuque après avoir tourné la tête trop vite, Milan observait avec une certaine inquiétude le visage de sa colocataire. Il refusait catégoriquement qu'elle pense qu'il était comme Enzo, du genre à partir dès qu'il se lassait, sans même chercher plus loin que son petit plaisir personnel. Les deux frères n'avaient jamais été proches, trop différents l'un de l'autre sans doute, ils ne partageaient ni les mêmes aspirations ni les mêmes passions. Qui plus est, les centaines de kilomètres que Milan avait mis entre eux dès ses dix-huit n'avait pas arrangé les choses, bien qu'étonnamment ils s'entendaient beaucoup mieux lorsqu'ils ne se voyaient que trois fois par an à tout casser. L'ex-militaire avait même fini par admettre qu'il avait été dur avec son cadet, un exploit en soit. « Je l’ai peut-être déjà trouvé. » Il se sentit comme transpercé par la déception mais ne laissa rien paraître, se rappelant intérieurement qu'il était un idiot d'avoir cru l'espace d'un instant que tout était possible. C'était comme ça avec lui, une seconde il croyait dur comme fer qu'ils finiraient ensemble, celle d'après il se souvenait que la réalité était bien moins simple que ce qu'il aimait croire. « Et tu auras toujours ta place ici. Elle t’aime trop ma fille, tu n’oserais quand même pas la laisser ? » Il croisa son regard avant de sourire, une fois de plus balancé dans un nouvel extrême, persuadé qu'il avait sa chance de nouveau. « Et il faudra bien que tu me vires si tu te mets avec quelqu'un, les ménages à trois c'est pas trop mon truc ! » Il fit mine de réfléchir quelques secondes. « Enfin sauf si tu deviens bi, évidemment » Il cogna amicalement l'épaule de sa colocataire avec sa propre épaule, jouer au goujat le faisait plutôt rire à vrai dire. « Ah tu m'étonnes qu'elle m'aime, surtout quand je suis en train de lui donner à manger tiens ! Je tiendrais pas trois jours loin d'ici de toute façon. » C'était toujours sur le ton de la plaisanterie mais c'était dit en toute honnêteté, même si Ambrosia finissait par le mettre à la porte à cause d'un autre mec il trouverait bien le moyen de louer l'appartement d'en face, que ça plaise au type en question ou non. « J'ai l'air de me lasser de toi ? Par contre je peux te retourner la question, t'as quand meme voulu t'enfuir ce soir. » Il afficha une moue pensive tout en regardant - comme souvent - Evie pour mieux réfléchir. « Pour être honnête, c'est un de mes collègues qui a insisté, je te jure les geeks de nos jours c'est vraiment plus pareil.. » Ils s'appelaient souvent "les geeks" entre eux, bien qu'ils soient loin du cliché de l'ado asocial à lunettes boutonneux passionné par Star Wars et l'informatique. Bon, peut-être que les deux derniers points étaient vrais, mais il ne portait ni lunettes ni boutons, et toute l'équipe était loin d'être asociale. « Tu sais tout à l’heure, j’étais contente qu’Evie se mette à hurler. J’suis sûre qu’elle a fait exprès pour que tu reviennes. Et moi, j’ai peut être fait exprès de t’appeler .. Peut-être. » Alors quoi, Ambrosia était jalouse ? L'idée le faisait s'emballer un peu mais il se força à calmer ses pensées qui partaient déjà bien trop loin. Il la regardait et se demandait honnêtement comment elle n'avait jamais pu remarquer qu'elle était la seule femme qu'il regardait ainsi, il connaissait chacune de ses manies et elle avait le don de l'absorber complètement. « Peut-être que j'étais pas si mécontent que tu me rappelles, en fait. » Milan échangeait facilement une nuit dans le lit d'une femme contre une soirée avec sa colocataire, même s'il ne se passait rien il était simplement content de la côtoyer le plus possible. « C'est de l'abus de faiblesse ça, tu sais ? C'est limite déloyal, je peux pas rivaliser ! » Ponctuant sa phrase d'un léger rire, il savait que ses phrases pouvaient être interprétées dans le sens amical du terme et c'est pour ça qu'il se permettait tant de confidences. Si jamais elle savait qu'il en pinçait pour elle... Milan avait juste trop peur de gâcher leur relation, quelle qu'elle soit, quitte à devoir refouler ses sentiments pour ça.



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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptyLun 10 Mar - 21:16



Milan + Ambrosia
Milan n’aimait pas les pilules. C’est pour cette raison qu’Ambrosia lui en parlait peu, voir quasiment jamais. Elle, elle en consommait. Avant, quand elle était encore enceinte et que personne n’était là pour veiller sur elle, elle s’était enfermée dans une sorte de rêve constant. Elle ne faisait qu’avaler ces cachets à longueur de journée et ne sortait presque plus de chez elle. Ça lui faisait du bien de rêver d’Enzo. De l’imaginer là, tout près d’elle. D’avoir l’impression qu’il ne l’avait pas quitté, qu’il serait là à la naissance de sa fille. Mais il y avait toujours ce réveil, sans cesse plus brutal. Ce réveil qui vous rappelle que rien de tout ça n’était réel. Et puis surtout, du jour au lendemain, il y avait eu Milan. Il était arrivé comme ça, d’un coup et il s’était installé. Au début, Ambrosia avait continué ses petites habitudes. Elle s’enfermait dans sa chambre pendant des heures, en se foutant de ce qu’il pouvait bien penser. Et puis de semaines en semaines elle avait perdu cette habitude. Elle avait recommencé à sortir et elle s’était finalement rendue compte quel homme formidable il était. Alors peu  à peu, elle avait en quelque sorte oublié cette pilule. Ou disons qu’elle avait eu moins le temps de la prendre. Surtout à l’arrivée de sa fille. Mais il lui arrivait encore quelquefois, au moins une ou deux fois par semaine d’en avaler une. Elle avait l’impression d’en avoir besoin pour être heureuse. « « Ça fait presque un an qu'on vit ensemble et je t'ai jamais vue tomber comme une mouche devant mon charme fou. Et puis les seules fois où tu as dormi avec moi, c'est quand tu t'endormais sur le canapé devant Star Wars en plus. » Comment ne pas rire ? Ambrosia se surprit à le regarder en riant. Ce n’était pas la comparaison qu’elle aurait utilisée, avait – elle vraiment l’air d’une mouche ? Puis elle se rendit compte qu’il était assez étrange que Milan parle de ça, comme s’il avait eu envie qu’elle tombe sous son charme justement. Finalement quand il prononça cette phrase, elle eut l’impression que pour quelques secondes, ils étaient sur la même longueur d’ondes.

« Toi non plus, tu n’as pas succombé à mon charme fou. Je suis déçue. » Ambrosia fit une moue boudeuse. Elle ne savait plus vraiment s’ils rigolaient ou non. Elle disait ça sincèrement, même si elle camouflait cette sincérité avec un air taquin sur le visage. Sans doute croirait – il qu’elle ne faisait que rire.  Et de toute façon, c’est bien ce qu’elle voulait laisser paraitre. Elle n’avait pas envie qu’il se rende compte qu’elle ressentait plus que de l’amitié pour lui et qu’il parte en courant. Surtout pas.
Enzo l’avait laissé. Puis Milan était arrivé. Est-ce qu’Ambrosia aurait préféré que son premier amour reste ? Au début oui, sans aucun doute. Elle n’aurait même pas réfléchi pour répondre à cette question. C’était Enzo qu’elle voulait, personne d’autre. Même s’il l’avait fait souffrir comme jamais quand il l’avait laissé elle avait besoin de lui. Mais aujourd’hui, avec le temps passé et avec ce que lui donne chaque jour Milan elle n’arrive plus vraiment à y répondre. Parfois, elle a l’impression que le beau brun lui offre plus que ce qu’Enzo ne lui a jamais donné. Pourtant, ils ne sont pas en couple, il n’est pas amoureux d’elle. C’est ce qu’elle croit en tout cas. Elle ne veut plus jamais entendre parler d’Enzo. C’est ce qu’elle dit. Alors qu’elle prend encore parfois cette pilule pour se souvenir de lui. Mais c’est l’image qu’elle avait de lui à l’époque qui lui plait, pas celle qu’elle a de lui maintenant. Elle le voit comme un lâche. Comme celui qui l’a abandonné comme ses parents l’avaient abandonnée avec lui. « Et dire que dans 15 ans elle sera juste intéressée par les garçons. Elle aura un succès fou en tout cas, elle a de qui tenir ! » Elle se doutait qu’il parlait d’elle et non d’Enzo, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui en regardant sa fille. Enfin, elle ne lui ressemblait pas tant que ça. En fait, on ne savait pas vraiment dire à qui elle ressemblait le plus, elle était encore tellement petite ; mais il semblait qu’elle commençait à avoir les traits de sa mère .. Mais les yeux de son père. « J’espère juste qu’elle ne fera pas les mêmes erreurs que moi .. Et que les hommes ne la prendront pas pour un jouet !  » Elle leva les yeux au ciel. Est-ce qu’un homme bien existait encore sur cette planète ? Sans doute que a présence de Milan à ses côtés prouvait que oui. Mais sans lui, Ambrosia avait du mal à y croire. Elle passait beaucoup de ses soirées avec des hommes qui se foutaient complètement d’elle. Et même si sur le moment cela ne la dérangeait pas, elle se rendait compte en y repensant que l’amour, le vrai amour lui manquait.

Quand elle finit par lui dire qu’elle avait peut-être déjà trouvé un homme, le visage de Milan n’afficha aucune expression. Elle aurait aimé qu’une pointe de jalousie rende ses traits plus durs, qu’un rictus de colère se dessine sur ses lèvres mais rien, rien du tout. Mais quelque part, elle se doutait de ça. Elle ne l’avait jamais vraiment vu s’énerver. « Et il faudra bien que tu me vires si tu te mets avec quelqu'un, les ménages à trois c'est pas trop mon truc ! Enfin sauf si tu deviens bi, évidemment. » Elle ne savait pas dire si oui ou non il était agacé. Mais sans doute l’idée de devoir partir de leur appartement le dérangeait tout de même. Elle, elle ne se voyait plus vivre seule avec sa fille. Elle avait trop besoin de lui. Au début, c’était surtout pour qu’il s’occupe de sa fille parce qu’elle ne se sentait pas capable de le faire elle-même. Et aujourd’hui elle se rendait compte qu’il  y avait aussi autre chose … Ce n’était pas seulement pour Evie, c’était aussi pour elle. Sinon pourquoi l’aurait-elle rappelé ce soir ? Elle aurait réussi à nourrir sa fille. Mais elle avait envie qu’il vienne le faire, qu’il s’assoit entre elles deux et qu’il lui donne son biberon ; comme un père le ferait avec sa fille. « Parce que je ne te suffis pas alors il te faudrait une autre fille …  » Ambrosia jeta un œil à sa fille. « T’entends ça Evie ? Viens on le boude ! » Elle disait cela car il avait parlé d’un ménage  à trois .. avec une autre fille ! Elle préférait ne pas rebondir sur le fait qu’elle allait devoir le virer si elle trouvait un autre homme car elle avait peur d’en dire trop, de laisser entendre qu’elle ne risquait pas de le virer puisque c’était lui, l’homme en question. « Je tiendrais pas trois jours loin d'ici de toute façon. » Son ton était plein d’humour mais elle sentait qu’il ne plaisantait pas, que ses paroles étaient dans le fond sincère. Elle eut subitement envie de se confier à lui, de lui dire quelque chose, n’importe quoi, mais quand elle posa son regard sur sa fille, elle se rappela que c’était une mauvaise idée. Alors elle ravala sa salive et détourna les yeux, lui faisant juste un vague sourire. « Pour être honnête, c'est un de mes collègues qui a insisté, je te jure les geeks de nos jours c'est vraiment plus pareil..  […]Peut-être que j'étais pas si mécontent que tu me rappelles, en fait. C'est de l'abus de faiblesse ça, tu sais ? C'est limite déloyal, je peux pas rivaliser ! »  Ambrosia se mit à rire. Ca lui faisait chaud au cœur qu’il lui dise ce genre de choses même si c’était sur le ton de la plaisanterie. Elle avait vraiment l’impression de compter pour lui. Les autres femmes n’avaient pas l’air d’avoir d’importance quand elle était là. Enfin en tout cas, c’est l’apparence qu’il laissait. Mais peut être ne voulait – il simplement pas la blesser ? « Attends-moi ici d’accord ? Enfin j’veux dire .. Repart pas avec cette fille dès que j’aurai le dos tourner, sinon j’te jure que je te vire !  » Elle lui mit une tape sur l’épaule en prenant sa fille dans ses bras pour aller la mettre au lit.

Evie s’endormit sur le champ. A croire qu’elle savait que sa mère voulait rester seule avec Milan. A croire qu’elle avait envie de les mettre ensemble tous les deux, elle aussi. Pour que sa mère soit heureuse. Mais si elle savait que son père était un autre, est-ce qu’elle réagirait de la même façon ? Elle était tellement jeune et pourtant déjà elle portait une histoire bien trop lourde pour elle.   « On dirait qu’on est plus que tous les deux ..  » Lança-elle en se rasseyant à côté de lui sur le canapé. Elle avait envie de se blottir contre lui. De lui sauter dessus, là tout de suite. De l’embrasser jusqu’à perdre son souffle. Elle ferma les yeux quelques secondes pour sortir les images qui soudainement avaient jailli en elle.  Idiote. A peine sa fille était-elle endormie qu’elle s’imaginait ce genre de choses.   « Alors, tu comptais faire quoi avec à rencart entre geek ? Jouer à un jeu vidéo ? Je suis tout à toi si tu veux, j’me sens coupable de t’avoir fait rater ça.  » Elle rit légèrement. Jouer à un jeu vidéo. Bien sûr. Elle savait très bien que s’il allait voir cette femme ce n’était pas pour faire ça. Et que sans doute il aurait aimé jouer à un autre jeu. Elle était tout à lui, même pour faire ça d’ailleurs. Mais elle n’était pas sûre qu’il morde à l’hameçon. Elle était  même certaine qu’il ne le ferait pas.

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Milan J. Collinson
Milan J. Collinson
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+ ta tête : Tyler Hoechlin
+ où tu habites : dans un appartement du quartier populaire
+ statut : célibataire
+ ton job : informaticien
+ dans tes rêves : Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] Tumblr_mp5ihtay8n1sqw0ueo1_500 Ancien militaire reconverti dans l'informatique, Milan est né à Somnium Revoco et y a vécu jusqu'à ses 18 ans. Il est ensuite parti à Athènes durant environ 6 ans et est revenu dans sa ville natale il y a moins d'un an. Il a un petit frère dont il n'a jamais été très proche et vit aujourd'hui avec l'ex de ce dernier. Contre la pilule à rêve, il n'hésite pas à essayer d'en dégoûter son entourage.
Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] 3lCOylq Cause there's this tune I found that makes me think of you somehow and I play it on repeat until I fall asleep. (Do I wanna know i f this feeling flows both ways ?) Maybe I'm too busy being yours to fall for somebody new.

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MessageSujet: Re: Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia]   Won't you be my honey, girl ? [ft. Ambrosia] EmptyJeu 20 Mar - 23:26

Meet me out, above the world.
Finalement, la soirée prenait un tournant inattendu mais appréciable. Alors que Milan avait eu l'intention de passer sa soirée avec une sorte de rencard arrangé, il était de retour sur son canapé plus tôt que prévu et cela ne lui déplaisait pas. Il était de toute manière trop embrumé par Ambrosia pour songer à une autre femme, d'ailleurs elle aurait sûrement occupé ses pensées tout le long de la soirée. S'il avait fini par développer un faible pour elle, c'était entre autres grâce à ces moments qu'ils passaient ensemble, sans prise de tête, où il avait appris à la connaître et à l'apprécier - à un point qui avait dépassé la simple amitié - et surtout à s'attacher à elle. Clairement le grec était attaché à ce qu'il considérait comme sa petite famille, et même si les indices qu'il essayait de lâcher de temps à autre ne fonctionnaient pas... eh bien, il continuerait jusqu'à se faire rejeter ou se faire réellement comprendre. Il ne put retenir à son tour un rire alors que la jeune femme avait apprécié à juste titre la comparaison avec la mouche, pour le coup il s'était surpassé ! Ses épaules trahissaient son amusement alors qu'il tentait au mieux de garder son sérieux, mais à vrai dire plus il essayait de garder la face plus il avait envie de rire franchement. Milan ne faisait pas vraiment partie de ces types qui rient seulement à leurs propres blagues, il avait le fou rire facile et était franchement bon public : n'importe qui de plus amusant qu'un croque-mort pouvait le faire se tordre à force d'avoir mal aux abdos, il trouvait d'ailleurs que l'humour était une forme de pertinence, de vivacité d'esprit, tout ce qu'il trouvait attirant en fait. Elle lui fit remarquer qu'il n'était pas non plus aveuglément tombé sous son charme - si elle savait - et il laissa son crâne rencontrer l'appui-tête du canapé, cherchant l'inspiration dans le plafond. « Peut-être que je cache bien mon jeu, le charme des mouches n'est plus à démontrer tu sais ! » Il était à peu près certain que même les voisins pouvaient l'entendre sourire dans ses paroles, il avait toujours été de nature déconneur et ceci n'allait vraiment pas changer.

On disait souvent qu'on pouvait rire de tout mais pas avec n'importe qui. Peut-être que plaisanter sur une éventuelle attirance avec la femme pour laquelle il ressentait réellement quelque chose était une pauvre manière de cacher les choses, mais la subtilité n'était pas réellement son fort. Soit Milan en faisait trop, soit pas assez, s'il était un mec plutôt équilibré ses paroles ne l'étaient vraiment pas. Aucune balance, aucune mesure, il passait du tout au rien, préférant se dire que cela faisait partie de son charme. Alors qu'il faisait comprendre sans détours que Evie aurait avec un peu de chance les meilleurs côtés de sa mère - il serait difficile de prendre ceux de son père, ce dernier n'était pas vraiment une figure paternelle modèle -, Ambrosia lui fit part de ses propres craintes et doutes. « Un jouet ? Ils auront affaire à moi, tu rêves. Non non, elle aura le prince charmant, rien de moins. » S'il était exigeant ? Oh oui. Evie avait beau ne pas être biologiquement sa fille, il savait qu'il avait plus été un père que son véritable géniteur, il sentait qu'il était plutôt légitime qu'il ait un quelconque mot à dire. Il voulait simplement le meilleur pour sa nièce et pour la mère de cette dernière, rien d'exceptionnel, surtout quand il était intimement persuadé qu'il était capable de leur donner. Il le pouvait, il fallait juste qu'on lui donne sa chance.

Une idée qui fut rapidement déconstruite par la phrase suivante, mais Milan avait décidé de passer une bonne soirée alors il était rapidement passé à autre chose. Elle pensait avoir trouvé quelqu'un, tant mieux pour elle, mais ce soir elle n'était à personne d'autre que lui. Pas un mec rencontré dans un bar, pas un quelconque type qui la voulait juste dans son lit, non. En ce sens, il ne pouvait pas nier qu'il valait mieux qu'eux, en tout cas pour Ambrosia. Elle avait, comme il l'avait imaginé, rebondi sur sa remarque à propos d'un ménage à trois, feintant la jalousie avant de prétendre le bouder. Un sourire en coin accroché aux lèvres, il leva les mains comme pour prouver sa bonne foi et son innocence : « J'évoquais juste une petite proposition, tout de suite les grands mots ! Puis avec ma veine si y'avait une autre fille vous deviendrez super potes et vous utiliseriez votre.. solidarité féminine contre moi. » Agitant légèrement sa main comme pour lui faire comprendre ce qu'il entendait par solidarité féminine - les femmes au pouvoir, les hommes.. au placard ? -, il avait fini par retrouver son sérieux et sortir quelques phrases cette fois réellement sincères. Même si c'était sur le ton de la rigolade, ça avait un côté soulageant de sortir ce qu'il avait sur le coeur réellement. La jeune femme finit par se lever pour mettre Evie au lit, lui glissant au passage de ne pas s'enfuir. Il rit de bon coeur en la regardant avec sa fille dans les bras avant de répondre. « J'ai pas l'intention de partir, promis » Ambrosia revint, visiblement sa fille était trop fatiguée pour essayer de lutter contre l'appel de son berceau, ce qui était plutôt agréable : la calmer pour l'endormir n'était pas la chose la plus aisée. Milan se contenta de hocher la tête lorsqu'elle fit remarquer qu'ils étaient tous les deux - clairement il ne fallait pas que son cerveau s'emballe et prenne le dessus -, il n'échangerait sa place pour rien au monde et ça lui réchauffait le coeur de savoir que ce soir.. elle était à lui. « Humm ce que j'ai raté ? Logiquement on aurait appris à se connaître en se lançant quelques banalités : ça, pas besoin de le refaire, je te connais déjà par coeur ! Elle aurait pu me faire rigoler : ça, c'est fait aussi. Si par chance elle me plaisait, peut-être que je l'aurais complimentée sur son charme ou je sais pas quoi : ça, ben, déjà fait. Jusque là tu m'as rien fait louper ! » Il hésitait, savoir s'il devait aller plus loin, tenter sa chance là maintenant tout de suite ou si c'était stupide de sa part. Puis il se dit que peut-être une opportunité ne se représenterait pas avant un long moment, alors autant essayer. « Si le courant était bien passé, peut-être que j'aurais vraiment essayé de me rapprocher. » Il déglutit pour se donner du courage et passa son bras derrière la tête de la jeune femme, laissant sa main reposer sur son épaule et ses doigts effleurer sa peau - elle avait eu l'idée brillante de mettre un débardeur - avant de l'attirer légèrement contre lui et l'observer, s'attendant à tout moment à voir ses yeux s'arrondir d'incompréhension. « ça, je viens de le faire. » Même si elle le repoussait, il pourrait toujours prétexter que ça faisait partie de la danse, qu'il était entré vraiment à fond dans son jeu et n'avait pas réfléchi. Il n'avait pas encore dépassé réellement une quelconque limite, mais clairement Milan venait d'ouvrir une porte. Et ça le faisait flipper.



- moriarten


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