jack leia mackenzie

>> let my dream come true <<

« Et c'était quoi le tiens? » « On courait pour échapper à une sorte de robot. Mais quand on s'est retrouvé au bout, on est arrivé devant un ravin. Alors tu m'as pris la main, tu m'as regardé en souriant, et on a sauté. » « Et? » « Je me suis réveillé. » Un petit rire accompagnait les paroles de la petites brune tandis que lui s'occupait de faire un massage à la brunette. Cigarette entre les lèvres, elle avait ses jambes ramenées contre elle, et elle n'était vêtue que d'une simple petite culotte. Pas de quoi en faire tout un scandale, si? Il était tard, probablement deux heures du matin passé, mais elle n'avait pas spécialement envie de dormir, encore moins maintenant. Pourtant, le massage était tellement agréable. « J'imagine qu'on est probablement mort. » « Oui, probablement. Vu la profondeur, on peut pas avoir survécu à une chute comme ça. » Sentant alors des lèvres se poser sur son épaules, la brunette sourit et basculait la tête sur le côté, laissant alors libre accès à l'attaque de baiser qui se préparait. Elle fermait les yeux en souriant, sentant les lèvres du jeune homme épouser parfaitement la peau délicate de son cou. Puis enfin, il mordillait doucement cette partie, arrachant un petit gémissement à la brune qui se mit ensuite à rire. Remontant ses lèvres jusqu'à l'oreille de la jeune femme il vint doucement murmurer dans celle-ci. « Tu me rends totalement accroc. » « Les addictions, c'est mal! » Déclarait-elle en riant avant de donner la cigarette au grand brun qui aspirait quelques bouffées et finalement, il rendit le bâtonnet toxique à la petite brune. « Dixit, celle qui fume un paquet de cigarette par jour. » « C'est pas pareil. » Un nouveau petit rire raisonnait dans la chambre, avant de continuer simplement. « Tu me rends accroc. Simplement. J'adore passer du temps en privé avec toi, j'adore t'embrasser, admirer ton corps, j'adore quand tu mets des décolletés et que c'est un véritable défis pour moi de ne pas laisser les yeux plongés dedans. J'adore quand tu mets des mots sur les scénarios que tu écris, et j'adore quand tu me dis que tu m'aimes. J'adore le son de ta voix, la couleur de tes yeux, ton odeur, la douceur de ton épiderme, la brillance de tes cheveux. Ton grain de beauté sur le sein, et celui juste à côté de ton nombril. J'adore poser mes yeux sur ton fessier quand tu te retournes, et il m'arrive de rêver de pouvoir poser mes mains dessus, même si c'est en public. J'adore passer des nuits entières à te faire l'amour, quitte à devoir dormir deux heures et être crevé. J'adore partager des cigarettes avec toi, et j'adore te faire des massages. J'adore t'entendre gémir car tu les apprécies d'ailleurs. J'adore la petite moue que tu fais quand tu es triste, et j'adore ton nez qui se retrousse quand tu es énervé. J'adore partager mes rêves avec toi, tout comme j'adore te les raconter. En fait, tu me rends accroc. Tout comme ces pilules. Sauf que c'est une forme de drogue différente, tu es mon autre drogue. Toi, et ces putains de pilules. Si j'ai ça, alors je peux survivre. C'est tout ce dont j'ai besoin Jack. » Il avait murmurer ces mots dans l'oreille de la jeune femme en caressant doucement sa peau. Évidemment, l'épiderme de la jeune femme avait réagi et son poil s'était hérissé, mais ça n'était que formalité. Écrasant finalement la cigarette dans le cendrier posé sur la table de chevet, elle se retournait, se retrouvant alors face à lui, en souriant légèrement. Sa nature de romantique ressortait. « Comment tu fais pour me connaitre par coeur? » « Je t'aime, c'est tout. » Se mettant à sourire niaisement, elle se penchait légèrement, collant ses lèvres contre les siennes. Finalement, elle murmurait. « Je t'aime aussi. » Tout d'eux regardèrent le réveil et ils ne portèrent pas attention au fait qu'il sonnerait dans les prochaines heures. S'embrassant finalement passionnément, les deux jeunes gens étaient reparti pour savourer un moment parfait, et pourtant illégal. Après tout, il était son professeur, et elle l'élève. Leur relation devait s'arrêter là, mais le coup de foudre fut immédiat, réciproque. Et tout d'eux, ne purent résister l'un à l'autre. Ils étaient tombé amoureux, simplement.  




Un chandelier en main, la petite brune avançait doucement dans un corridor sombre, avec pour seule source de lumière, ces trois petites bougies. Il fallait l'avouer, elle n'était pas une grande fan de ce genre de chose, de ce genre de rêve en fait. Pourtant, l'adrénaline montait, le sang pulsait dans ses veines, son coeur battait la chamade. Oui, Jack était à la fois terrifié, et excité. « Tu vois quelques choses? » entendit-elle de cette voix masculine qu'elle connaissait parfaitement venant d'en bas. « Nope! » Évidemment qu'elle voyait rien, elle voyait plus à deux mètres devant elle. Continuant d'avancer elle regardait les portes autour d'elle, se demandant si elle devait les ouvrir. Quoi qu'il en soit, elle préférait éviter, simplement car qui sait ce qui se cachait derrière? Puis enfin, elle vit une porte au bout du corridor. C'est tout? C'est la seule raison pour laquelle elle avait traversé le corridor, une porte! Posant doucement sa main sur la poignée, elle la tournait, et elle ouvrit doucement la porte. Ne voyant rien d'inquiétant, elle entrait dans ce qui semblait être une salle et elle avançait de deux mètres. A ce moment là, la porte claquait ce qui fit sursauter la petite brune puis elle couru jusqu'à la porte, cherchant alors à ouvrir celle-ci. « Alex! Alex, si c'est une blague, elle est vraiment pas drôle. Ouvre cette porte! » Et elle avait beau essayer de tourner la poignée, la porte ne s'ouvrait pas. Et évidemment, il n'y avait aucune clé dans la serrure. Ayant besoin de sa seconde main, elle posait le chandelier à ses pieds, et elle mit sa seconde main sur la poignée, essayant d'enfoncer la serrure. Elle attrapait une épingle à cheveux, et elle se baissait, ramenant le chandelier prêt d'elle, puis elle commençait à essayer de crocheter la serrure. Puis les bougies s'éteignirent, plongeant la brune dans le noir le plus complet. Mais le plus bizarre, c'était pas que les bougies se soient éteinte. C'est qu'il faisait chaud, et qu'elle avait sentie un courant d'air au niveau de ses pieds. Attrapant sa boite d'allumette, sa main tâtait dans le sol dans l'espoir de trouver son chandelier, et lorsqu'elle mit la main dessus, elle allumait tours à tours les bougies. Puis quand elle relevait enfin le chandelier, elle vit au dessus d'elle, une chose qui n'était pas là avant. Une fille, où du moins, elle avait tout l'air d'une fille. Sauf qu'elle était terriblement moche, en fait, on aurait dit une réplique parfaite du personnage de la petite fille dans l'Exorciste. Possédée évidemment. Poussant un hurlement elle se mit à taper comme une folle contre la porte. « Alex! Viens! S'il te plait, ouvre moi cette porte! » Enfin, elle entendit la voix de son petit ami à l'autre bout de la porte. « J'essaie! J'y arrive pas! » Quand elle relevait la tête, la petite fille avait disparu, mais elle n'était pas à l'abris, évidemment. « Jack? Toujours là? » « Oui. » « Il faut qu'on se réveille, j'commence à avoir sincèrement la trouille. » La petite brune pouffait légèrement, pour qu'Alex ait la trouille, ça devait aller vraiment loin, très loin. « Je t'avais dis que changer d'univers c'était pas top. La Science-fiction, c'est tellement mieux. » « Mais tenter les nouvelles expériences, c'est pas si mal. » « Certe! » Se mettant à rire, la brunette poussait un soupire. « On est pas seul. » « Quoi? » « Il y a quelque chose dans cette pièce. » « Essaie de crocheter la serrure. » « J'étais en train de le faire. » Puis aucune réponse. « Alex? » Toujours rien. Puis une voix, derrière elle. « Madame? » Sursautant, elle levait le chandelier, et vit la petite fille, sauf qu'elle était des plus normale. Pas de visage atroce, rien. Juste ..; une petite fille innocente. « Qui es-tu? Et que fais-tu là? Pourquoi tu t'amuses à nous faire peur. » « Mes parents m'ont abandonné ici. Ils pensaient que j'avais une très grave maladie, et ils avaient peur que ça se répande. Mais vous m'avez libéré. Il m'a libéré. Maintenant, je vais pouvoir retrouver mes parents. » « Qui ça, "il"? » « Votre ami. » Ça fit froids dans le dos de la jeune brune. Et elle entendit enfin le verrous de la porte s'ouvrir. Se retournant alors elle posait de nouveau la main sur la poignée, et elle ouvrit enfin cette porte. Tirant doucement elle regardait devant elle, où tout était toujours aussi noir. Et sans comprendre pourquoi, les chandelles accrochées au mur s'allumèrent, doucement, partant de son côté pour aller jusqu'au bout, par là où elle était arrivé. Et elle vit la silhouette de son professeur, plus communément appelé Petit-ami. Elle dégluti. « Alex? » Et enfin, il se retournait, doucement. Trop doucement. Mais son visage d'ange avait disparu, évidemment. Il faisait désormais place au même visage qu'elle avait perçu quelques minutes plus tôt. Le voyant avancer à une vitesse impressionnante jusqu'à elle, elle fermait la porte d'un seul coup.

Au moment où la porte se fermait, elle se redressait d'un seul coup. Sa main était dans celle de son petit ami, et elle se dépêchait de retirer sa main pour passer sa main sur ses yeux en soupirant légèrement. Elle le regardait enfin, comme pour chasser ces atroces visions de derrière ses paupières. C'est fou ce qu'il avait l'air apaisé quand il dormait. Et sexy aussi. Puis elle vit ses paupières papillonner ce qui eu dont de lui arracher un sourire. Oh oui, toujours aussi sexy. Se penchant doucement, elle vint lui voler un baiser, puis deux, puis trois. Puis enfin, la petite brunette se redressait et son regard se posait sur le réveil. « Oh my god! On est en retard! » Voila ce qui se passait quand on passait sa nuit entière à discuter -ou bien à faire des choses qualifiées de très privées-. Se levant d'un seul coup, la brunette enfilait son soutient-gorge pour ensuite mettre sa robe et se coiffer à une vitesse fulgurante. Et sans même dire au revoir à son petit ami, elle embarquait ses affaires et quittait l'appartement en direction de l'université. Bon, restait plus qu'il fasse de même.

Ladies & Gentlemen, truth is not acceptable. Process the progress.

« Eddie, t'en penses quoi toi? » « Et bien, personnellement, j'en prends régulièrement, j'adore, simplement! C'est quelques chose de totalement loufoques, et on fait des rêves de fou parfois! Vraiment! Et toi Jack? » « Et bien, j'aime bien, j'en prends pas excessivement souvent en fait. Mais quand j'en prend, j'avoue que je passe un sacré bon moment! » Évidemment, la brunette mentait, mais elle détestait reconnaître qu'elle y était accroc. Pourtant, elle en avait besoin, au moins une fois par jour. Elle n'y était pas autant accroc qu'elle était accroc à la cigarette, et heureusement, mais quand même. Et déjà qu'elle avait du mal à le reconnaître avec son petit ami, mais à l'antenne c'était littéralement impossible. « Nous allons prendre un appel! Il s'agirait de Madame Stavinski qui nous appelle depuis la Russie! Allo, madame Stavinksi? » « Oui, bonjour Mademoiselle. » « vous appelez de drôlement loin! Vous n'avez pas peur de voir votre facture téléphonique? » « Vous savez, votre émission est une des seules choses qui me diverti, je l'écoute sur internet, et je la trouve géniale. » « Oh, merci bien, on s'est donné du mal pour ça! Bon, alors, madame Stavinski, pourrais-je connaitre votre prénom? » « Annia» « Bien Annia, alors que pensez-vous de ces pilules? » « Vous savez, c'est pour moi un moyen fantastique de me libérer. Je vis une situation difficile, je suis en pleins divorce, et j'ai du, à cause de ça, faire une interruption de grossesse. J'avoue être tombé en dépression, mais je voulais pas garder mon enfant sans être sûre que mon ex-mari s'occuperait ou assumerait cet enfant. Alors dans mes rêves, je peux vivre une vie paisible avec mon enfant, et mon ex-mari sans avoir peur des conséquences sur ma vie présent. » « Et vous arrivez à vous en passer, où c'est vraiment à longueur de temps? » « C'est à longueur de temps. » « Je vois. Vous pensez aux besoins de la vie quotidienne malgré tout? Manger, boire? » « Oui, mais seulement car c'est une nécessité. » « Et bien! Merci de votre témoignage Annia! » Tandis qu'ils raccrochaient, enfin, un nouvel appel fut prit. « Alors, maintenant nous sommes en ligne avec Oh, regarde Eddie, il s'appelle Edward, presque comme toi! Bref, avec Edward qui nous vient tout droit .... et bien de Grèce aussi. Allo, Edward, vous m'entendez? » « Cinq sur Cinq! » « Parfait! Alors, dites nous tout, qu'en pensez vous? » « Et bien, je suis totalement contre. Je trouve que ceci est, excusez moi du termes, des conneries, simplement. J'avais une femme, mais elle à finie par devenir accroc au point de délaissé tout ce qui avait de l'importance à ses yeux. Elle oubliait de se nourrir, de boire, et elle en est simplement décédée. Beaucoup de gens revendique cette addiction comme étant fantastique, mais ça reste une addiction, et les addictions, c'est nocif. Ça aura notre peau à tous un jour. » « Vous ne pensez pas être un peu radical là? » « c'est juste la vérité mademoiselle. Si la cigarette est nocive, l'alcool est nocif, alors pourquoi cette addiction serait "positive"? » Un blanc se posait sur le plateau, effectivement, il n'avait pas tord sur ce coup. Cependant, tous préférait ignorer cette hypothèse, supposition. Pourquoi ça serait négatif? Pourtant, ça leur foutait un froid, et même ... une peur. Quoi que, Jack était bien une fumeuse, et elle n'avait jamais eu de soucis, enfin, jusqu'à présent en tout cas.