(F) ADELAIDE KANE + she finds beauty in the saddest of faces
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Loukas Lazaridis
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+ ta tête : max irons
+ statut : En couple, mais c'est compliqué, c'est toujours compliqué.
+ ton job : Peintre, même s'il n'est pas du genre à vendre beaucoup d'oeuvres.
Sujet: (F) ADELAIDE KANE + she finds beauty in the saddest of faces Jeu 13 Mar - 20:06
Sora nom
>> I don't know why she's with me, I only brought her trouble since the day she met me. If I was her, by now I would have left me. I would have walked away but now I've broken away <<
prénom : Sora pour le scénario. + nom : Au choix. + date et lieu de naissance : Au choix, mais de préférence en Grèce. + âge : 22 à 24 ans. + métier/étude : Je l'imaginais bien avoir une passion pour la danse et être serveuse/danseuse dans un bar où on lui demande de temps en temps de danser pour le plaisir des hommes présents. + statut civil : En couple, même s'ils n’arrêtent pas de se séparer puis de se remettre ensemble encore et encore. + orientation sexuelle : Hétérosexelle. + dans tes rêves : Sora n’est pas vraiment tranché sur la question des pilules. Elle déteste voir ce que ça fait à Loukas. Elle déteste retrouver jours après jours une coquille de plus en plus vide, mais en même temps elle comprend qu’on puisse vouloir prendre ces petits bonheurs en gélule. Elle craint le moment où ça s’arrêtera. Le moment où le monde comprendra la dangerosité de ces choses et cessera sa production. Que feront ils tous ces échoués perdus sans leurs pilules ? Vers quelle foi se tourneront-ils pour sauver le peu qu’il leur restera alors ? Sora a déjà essayé une fois. Elle a déjà dérapé sur cette pente là pour profiter d’un rêve doux, incroyablement doux. Jamais la brune n’a eu de grandes prétentions, les petits riens la comble plus que tout. Dans son rêve elle était heureuse, elle dansait, elle aimait et ça lui suffisait. Dans son rêve l’homme de sa vie n’était pas brisé, il ne ressemblait pas à un verre cassé dont elle devait recoller les morceaux. Dans son rêve la danse lui permettait de vivre, de nourrir les enfants auxquels elle avait offerte la vie. Pour certains c’est stupide de rêver si petit, de se contenter de si peu, mais pour la jeune femme qui ne sait pas de quoi demain sera fait c’est plus que ce qu’il lui faut. + ma petite tête : Adélaide Kane + groupe : What now?
all of me
Sora est une jeune femme de la classe moyenne. Elevée par des parents aimant, la petite n’a jamais manquée de rien. Certes, parfois certaines fins de mois étaient plus compliquées que d’autres, mais jamais l’enfant n’en a souffert. Protégée, la petite pu grandir tout en voyant le monde avec ses yeux ingénu d’enfant. Malgré le divorce de ses parents, Sora fut une enfant sage. Heurtée par la vie, elle n’en décida pas moins d’aimer cette chance qu’on lui a offerte. C’est à partir de ses cinq ans qu’elle entama la danse, il s’agissait d’une révélation pour l’enfant qui découvrit ainsi un art d’expression à part entière. A l’adolescence l’enfant n’était plus une frêle petite fille, garçon manquée, un peu bagarreuse, Sora aimait se mettre dans le pétrin. Malgré sa passion pour la danse, il n’empêchait que la petite jurait comme les garçons et crachait de manière peu délicate. Plus d’une fois elle manqua de faire sortir sa mère de ses gonds, mais malgré ses manières un peu brutes, Sora restait une enfant au cœur d’or. Continuant à grandir, la petite fille qu’on méprenait alors aisément avec un garçon commença à obtenir des formes. Attirant le regard des garçons à partir de ses quinze ans, elle connu les premiers émois avec une douceur sans pareille. Virevoltant tel un papillon, la petite restait constamment attachée à la même personne. Ce n’est qu’en atteignant l’âge adulte, entamant des études artistiques lui permettant de peaufiner son art, Sora du faire face à la réalité : le monde n’est pas toujours juste. Ses parents n’avaient pas de quoi lui payer ses études, pour avoir un job dans le milieu très select de la danse elle avait besoin d’être formés par les meilleurs et pour ce faire elle avait besoin d’argent. C’est ainsi qu’elle prit un job de serveuse essayant de joindre les deux bouts bien difficilement. Même s’il lui arrive de retirer des vêtements tout en dansant pour ses clients, la brune n’en reste pas moins aussi pure et faroucheusement fier de la vie qu’elle mène. C’est dur parfois, mais c’est la vie et ce n’est pas parce qu’elle reçoit des portes au nez ou des claques qu’elle ne remarque pas tout le bon qui lui tombe aussi dessus. Sora c’est ce mélange incompréhensible d’optimiste et d’énergie qui transcende le monde. C’est ce bout de femme qui ne sourcille pas malgré les coups dure, malgré les claques et les coups de putes. C’est cette personne qui veut épargner la douleur du monde à ses proches et qui vendrait sa peau pour offrir le bonheur aux gens qui signifient tout pour elle. Perfectionniste, charmante, romantique, délicate, indécise, têtue, impétueuse, fonceuse, souriante, aimante, audacieuse, effacée + Adore les jeux vidéos + Est prête à tout pour les gens qu’elle aime + Adore manger, sa gourmandise n’a aucune limite et pourtant est très mauvaise cuisinière + Quand elle danse c’est comme si le monde n’existait pas, comme si elle était seule sur cette planète et que le ciel et les étoiles s’arrêtaient pour la regarder juste une seconde + Souffre du syndrome de la Belle et la Bête, elle espère qu’au final d’un baiser et d’un amour sincère la Bête pourra retrouver sa condition d’homme + Sora est une amoureuse des causes perdu, à l’école elle se battait toujours pour défendre le dernier de classe ou le nerd que tout le monde ennuyait dans la cours + Elle n’a pas toujours conscience de l’effet qu’elle a sur les gens ni de sa beauté physique + C’est une battante, peu importe ce qu’elle désire, elle ne peut s’empêcher de se battre pour les gens qu’elle aime + Elle chante sous la douche, porte de nombreux grigris censée lui porter bonheur, adore jouer avec les cheveux de son amant, s’endort souvent de la télévision, parle dans son sommeil, est très câline, écoute énormément de musique et adore les vinyles, conduit une vieille Mustang de 1964 convertible + Bien qu’elle montre en permanence un caractère doux et délicat, lorsqu’elle s’énerve Sora est incontrôlable + Pratique énormément de sport à côté de la danse, elle adore se dépenser et ça lui permet d’évacuer toutes les tensions qu’elle ressent + Déteste la cigarette, ne boit pas plus que de raison en temps normal et consomme très peu + Fait extrêmement preuve de naturel, ce n’est pas le genre de fille qui va rester enfermer une heure dans la salle de bain avant de passer deux heures à réfléchir à sa tenue + …
story of our life
Lorsqu’ils se sont rencontrés, elle était la fille sans problème et lui le gamin que la vie n’avait pas épargné. Il s’arrangeait toujours pour se fourrer dans des problèmes trop grands pour lui, essayant surement de se noyer et elle, elle faisait de son mieux pour garder la tête hors de l’eau et ne rien manquer de la vie qui filait à toute vitesse. Ils se sont rencontrés un peu par hasard, peut-être était-ce un tour de la vie. Ils avaient quinze ans, ils commençaient à peine à comprendre le monde dans lequel ils devaient évoluer et rien ne semblait vouloir se passer comme prévu. Sans s’en rendre compte, sans le voir venir, ils se sont rapidement amourachés l’un de l’autre. D’abord de très bons amis, ils ont pris leur temps, avançant pas à pas dans l’apprentissage de l’autre. Sans le vouloir, Sora tombait éperdument amoureuse de cette cause perdue, ce gamin qui n’avait rien et qui ne savait pas ce que ça faisait d’avoir un endroit auquel retourner une fois la nuit tombée. C’était stupide, mais plus ses parents et ses amis lui disaient de laisser tomber ce garçon qui n’avait rien plus elle s’agrippait à ce dernier. De son côté, Loukas ne résista pas bien longtemps au charme de l’adolescente. Elle était si lumineuse, un vrai rayon de soleil parcourant le crépuscule éternel de sa vie. Ils restèrent néanmoins très longuement de très bon amis. Ce qu’ils éprouvaient était il juste ? N’allaient ils pas s’écorcher à vouloir serrer un être aussi fondamentalement différent dans leurs bras ? Avec toute sa patience et sa douceur, Sora entrepris de remettre Loukas sur pieds. Sa tendresse n’avait de limites et ses attentions réchauffaient continuellement le cœur bien faible de son ami. Ce dernier se laissait faire, il ne voulait pas lutter, il ne pouvait pas résister. Les gestes tendres se firent de moins en moins innocent et en grandissant des jalousies intestines se déclarèrent. Peu importe avec qui ils devaient partager l’autre, ça leur était insupportable et rapidement vint l’heure des comptes. Même s’il s’agissait de la meilleure chose qui pouvait lui arriver, la plus belle chose qui avait parcouru sa vie, Loukas refusait éperdument d’emmener son amie sur cette voie. Il l’aimait, bien sur et c’est sans nulle doute pour cette raison qu’il refusait de la précipiter dans son monde, de l’obliger à le supporter en permanence. Sora n’en était pas moins la même jeune femme têtue et incroyablement convaincante. Il lui fallu du temps, une patience incroyable et une bonne dose de persuasion pour faire craquer le brun. Elle le rassura, lui assura à de nombreuses reprises que s’était son choix et qu’elle était prête à tout. Dans le fond, elle ne savait pas ce qu’elle disait ni quel serment inviolable elle était en train de signer, déjà elle avait un pied dans cette embarcation fermement attiré par les profondeurs. Ils s’aimèrent, gauchement, amèrement, passionnément. Ils faisaient de leur mieux, mais ça n’était pas toujours suffisant. Alors ils gueulèrent, une fois… deux fois… trois fois. Et là ce fut la rupture. La première d’une grande lignée. Peu importe ce qu’ils faisaient, ils étaient inlassablement précipité dans les bras l’un de l’autre. Loukas avait besoin d’elle comme d’une drogue dont il ne pouvait se défaire. Elle n’avait pas besoin de lui, elle ne voulait que lui-même si ça signifiait qu’elle était la seule des deux à pouvoir aimer l’autre pleinement, correctement. C’est là que les pilules apparurent sur le marché. Loukas craqua un soir, essayant pour savoir ce que ça faisait, parce que les nuages dans sa tête ne voulaient pas le laisser tranquille et parce que certaines nuits paraissent plus longues que d’autres. Sans même s’en rendre compte il se mit à glisser inlassablement et Sora pu assister au spectacle, spectatrice médusée. Plus que jamais, il a besoin d’elle. Besoin d’elle pour respirer, pour ouvrir les yeux, pour sortir de sa léthargie et aller de l’avant. Plus que jamais, il ne peut plus supporter une journée de plus sans elle. Il ne se rend pas compte de ce qu’il lui fait endurer, il ne sait pas à quel point ça la tue de voir l’homme qu’elle aime dans cette état végétatif. Envers et contre tout, elle revient, encore et encore, alors même que bien d’autres auraient déjà baissés les bras. Elle refuse de l’abandonner, même si ça signifie mettre ses rêves entre parenthèses, même si ça signifie qu’elle se tue un peu plus à chaque fois qu’elle le voit. Même si la seule source de son bonheur est pareil à un rasoir lui lacérant les veines pour que petit à petit elle se vide de sa vie. Elle l’aime et ne peut lâcher prise avant de s’écraser. Il l’aime et pourtant n’arrive pas à la protéger de lui-même. Alors parfois ils gueulent, s’engueulent et les objets volent à travers la pièce, il lui demande de partir, elle le conjure d’arrêter ses conneries, il refuse de la regarder et elle va s’enfermer dans la chambre. Ces nuits sont les nuits les plus froides qu’ils partagent chacun d’un côté du lit incapable de traverser ce fossé qui les sépare. Mais ils savent, ils savent que peu importe les mots qu’ils se jettent à la figure, peu importe les objets qui s’écrasent contre les murs, l’accalmie n’est pas loin et même s’ils veulent se protéger plus que tout ils ne peuvent s’abandonner. +
Spoiler:
Your sadness is not beautiful. It’s not keeping you warm. It’s not keeping you company. You don’t feel it right now but your sadness is sinking you. It’s slowly taking over your body, biting your soul and splitting your heart. Don’t let it crack you open. Fight it. La jouissance que Loukas éprouvait perdu au cœur de ses rêves ne pouvait être décrite. Le bien être, cette boule de chaleur au creux de son ventre, cette toute puissance. Le jeune homme ne pouvait l’expliquer, aux autres, à lui-même. Il en avait besoin. Peu importait à quel point la chute était dur une fois que les yeux ouverts il devait revenir à la réalité. Peu importait cette douleur qui lui déchirait les entrailles, le mettait en lambeaux. Quelques minutes de ce pur bonheur en intraveineuse valaient toute la douleur du monde. Depuis le temps, Loukas s’était accroché aux paradis artificiels, faisant de son mieux pour éviter les claques de cette chienne de vie qui le rappelait à l’ordre. Allongé sur le matelas posé à même le sol de son appartement miteux, le jeune Lazaridis fixait le plafond encore à moitié en transe. Les rideaux tirés, une volute de fumée de cigarette emplissant la pièce, le brun n’avait plus mis un pied dehors depuis quelques jours. A côté de son lit de fortune se trouvaient les débris de paquets de clopes usagés, les vidanges de bouteilles d’alcool depuis longtemps consommées. Roulant sur son flanc, le brun enfoui sa tête dans son coussin tout en grognant. Son ventre noué le rappelait à l’ordre, depuis quand n’avait-il pas manger ? Ses vêtements poisseux et malodorant lui demandaient depuis quand il n’était plus passé sous le jet vivifiant de sa douche. Le brun n’était rien de plus qu’une épave. Sur le mur lui faisant face se trouvait une fresque en construction depuis longtemps déjà, trop longtemps. Il aimait autant qu’il haïssait cette toile. On pouvait voir les notes qu’il avait fait sur la toile en s’imaginant son œuvre final. Pour le moment, on ne pouvait distinguer que les courbes d’une femme au regard triste. Le brun sentait les yeux de cette dernière en permanence, il en rêvait lorsqu’il ne gobait pas des rêves en pilules. Elle le hantait et ça le tuait. Grognant, la bouche pâteuse, les traits tirés le brun ne voulait qu’une chose : y retourner. Tendant sa main à sa droite, recherchant fiévreusement ce concentré de bonheur sans lequel il pouvait avancer, il renversa le pot contenant ses précieuses pilules. Obligé de se redresser, malgré sa tête lourde, Loukas grogna à nouveau avant de se remettre sur ses pieds. Grattant sa barbe de trois jours, le brun s’abaissa pour ramasser consciencieusement ses pilules pour les rassembler. Trois. C’était tout ce qu’il avait, trois pilules pour tenir le plus longtemps possible. Trois pilules avant une nouvelle confrontation avec le monde extérieur. Comment allait il tenir ? Il ne voulait pas sortir, il ne pouvait pas sortir ! Sans qu’il ne prenne conscience de la tension physique qu’il était en train de ressentir, le brun se mit à respirer lourdement. L’air dans la pièce était lourd, il faisait chaud et ses poumons semblaient ne plus vouloir faire leur office. Respirant de plus en plus difficilement, incapable de remplir ses poumons comme il le désirait, Loukas tira sur le col de son t-shirt essayant d’arracher cette entrave qui semblait lui obstruer la gorge. Se laissant tomber en arrière, le brun s’installa sur le lit essayant de se battre contre l’angoisse qui paralysait progressivement ses membres. S’il n’avait été aussi obnubilé par ses troubles, peut-être aurait il entendu le bruit si reconnaissable et désagréable de la porte d’entrée grinçant comme on hurle à la mort. De l’autre côté de la porte de sa chambre les choses s’agitaient, mais le jeune Lazaridis n’en savait rien. En plein dilemme, il ne faisait attention à rien d’autre que son trouble. S’il prenait une pilule maintenant et qu’il se concentrait juste assez, il pourrait faire un rêve, un rêve si magnifique qu’il ne voudrait jamais s’en réveiller. Mais dans ce cas il ne lui resterait plus que deux pilules et cette épée de Damoclès reposant au dessus de sa tête. C’était trop dur, trop tentant, le brun attrapa cet ersatz de paradis et regardant la pilule tachait de réfléchir au plus beau rêve qu’il voulait vivre. S’apprêtant à gober la pilule, il s’arrêta en voyant la porte de sa chambre s’ouvrir. La lumière provenant de la pièce principale éclaboussa ses rétines, le forçant à fermer les yeux l’espace d’une seconde. Il n’en fut pas plus à la nouvelle arrivante pour lui arracher ce qu’il avait en main avant qu’elle ne coince son visage entre ses mains sans aucune douceur : « Pour qui tu te prends ?! Qu’est-ce que tu crois Loukas ? » Ouvrant les yeux sur ce visage qui lui était bien trop connu, le brun resta muet, sa respiration était toujours trouble, mais la brune semblait n’en avoir rien à faire. Le regard glacée qu’elle lui jetait alors parlait bien plus que tout les mots connus par l’humanité. La gorge sèche, encore à moitié groggy à cause de ses frasques de la veille, le peintre raté ouvrit la bouche à plusieurs reprises, la fermant presque instantanément. Que pouvait-il lui répondre ? Elle était en train de mourir, elle était en train de crever à cause de lui. Elle se saignait, encore et encore, s’usant jusqu’à la moelle pour qu’il puisse vivre un jour de plus sans se défenestrer, sans sauter le pas, sans lui infliger cette douleur là. « Tu mérites pas ça Sora. » Sa voix était rauque, usée, on pouvait sentir qu’il n’avait plus bu une goute d’eau depuis des lustres. Les doigts de la jeune femme glissaient sur ses joues, caressant sa barbe mal rasée, son visage émacié. Peu importait l’air tempétueux avec lequel elle était entrée dans la pièce, au fond elle était autant une épave que lui. Loukas le savait, il l’avait toujours su. C’était idiot, mais ils avaient cru pouvoir se sauver à deux, pouvoir retrouver la surface et avancer mieux. Dans le fond, ils n’étaient pas fait pour cette vie, pour ce monde. Même si Sora pouvait sortir, même si Sora dansait, elle n’avait que lui. Elle n’avait que cet homme brisé, cette épave qu’elle avait ramenée à la surface comme elle pouvait. Mais peu importait à quel point elle se débattait, tentant de lui rendre son faste d’antan, quelque chose était cassé. Quelque chose restait cassé. Malgré elle, la belle laissa lui échapper une larme, elle ne voulait pas se montrer faible, elle ne voulait pas être faible, mais parfois s’était trop. Sachant le visage de Loukas, Sora passa ses bras autour des épaules de ce dernier avant de poser sa tête dans le creux de son cou. Elle avait besoin de le sentir. Il avait besoin de la serrer contre lui, savoir qu’elle était là et resterait là. « Pourquoi as-tu besoin de ces merdes plus que de moi ? » Ses mots étaient chuchotés, à croire que si elle parlait plus fort elle allait briser le silence, la quiétude de cette pièce. Ce qui se produisit. L’emprise de Loukas sur le corps frêle de son amante se desserra. Il n’avait pas de réponse à lui offrir, il ne trouvait pas les bons mots. Il aurait aimé l’aimer autrement, l’aimer correctement. Il rêvait d’un monde où son cœur serait pur, un monde où il ne la briserait pas un peu plus à chaque fois qu’il la toucherait. Il rêvait d’un monde où il n’était pas aussi tordu, pas aussi vide. Un monde où la fumée ses malboro plus que d’emplir ses poumons remplissaient les trous d’obus qui perçaient sa personne. Il rêvait d’un monde où les mains de Sora le reconstruisaient, faisant de lui un homme plein, quelqu’un de complet. Il en rêvait, encore et toujours. Il rêvait de courage et d’un amour pur, un amour qui ne ferait pas aussi mal. Il en rêvait, mais lorsque la réalité reprenait ses droits il perdait son courage, perdait sa force et préférait repartir pour rêver d’autres mirages. Serrant la belle un peu plus fort, Loukas se releva sans difficulté, portant la jeune femme comme si elle n’était qu’un poids plume. Traversant son appartement aux allures de repère pour drogué, le brun se rendit dans la salle de bain. La belle se laissait entièrement faire, à croire qu’elle était prête à tout pour le jeune homme, peu importait où il l’emmenait, elle était prête à y aller avec lui, pour lui. Tournant les robinets de la douche, il passa ses jambes par-dessus le rebord de la baignoire, entrainant tant bien que mal la belle à sa suite. Sans prendre la peine de se déshabiller, sans se soucier de rien d’autre que la jeune femme dans ses bras, il s’avança juste assez que pour laisser le jet tiède les frapper de plein fouet. L’eau qui coulait sur son visage, transperçait leurs vêtements, glissait sur leur peau donnait l’impression au jeune Lazaridis qu’il allait être purifié. Il aurait aimé que ça soit si simple, il aurait aimé que d’un claquement de doigt tout s’efface, qu’il oublie son passé, qu’il en perde la trace, mais ça ne se passait jamais comme il le désirait. Sora lâcha lentement son amant pour le fixer dans les yeux. Ses cheveux humides retombaient sur son front, ses vêtements mouillés se collaient à ses courbes et Loukas semblait toujours aussi perdu que lorsque la belle était entrée dans sa chambre. Néanmoins, il la fixait. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder, à croire que s’il détournait le regard un instant elle allait disparaître et l’abandonner. Sora caressa tendrement la joue du jeune homme avant de passer une main dans les cheveux humides de celui-ci. « T’es en train de me tuer Loukas… t’es en train de me tuer et je crois pas que j’arriverais à en réchapper cette fois. Je suis incapable de me sauver. » Souffla t’elle alors que leurs lèvres se rejoignaient naturellement. +
Loukas Lazaridis
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Sujet: Re: (F) ADELAIDE KANE + she finds beauty in the saddest of faces Jeu 13 Mar - 20:06
Scénario terminé + blabla à venir
(F) ADELAIDE KANE + she finds beauty in the saddest of faces
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